La fascination de Caio Marcolini pour les systèmes organiques a commencé assez simplement. C’était « le sillage de la mer sur le sable, les racines entrelacées des arbres dans la forêt et les fleurs qui tombaient des arbres » qui le captivaient.

Mais à la naissance de son premier enfant en 2021, il a commencé à étudier comment ces mêmes motifs sinueux, bouclés et noués apparaissaient à l’intérieur du corps.
Il en résulte une série de sculptures itinérantes tissées de fines bandes de laiton, de cuivre et de fil de fer. Des tubes creux émergent de délicates cloches fixées au mur, tandis que de longues gouttes, parfois tombant de la partie supérieure, pendent dans les airs.

Pour l’artiste, ces pièces métalliques individuelles et reliées entre elles sont comme des cellules individuelles ou de l’ADN qui se répètent sans cesse, donnant naissance à de nouvelles formes. Bien que distinctes par leurs formes, ces sculptures n’en demeurent pas moins malléables, transparentes et abstraites. Elles évoquent les systèmes complexes du corps humain, mais aussi les créatures des forêts et des océans, et occupent un espace hybride et ambigu.

L’exposition personnelle de Marcolini, « Not Every Repetition is a Return » , est visible jusqu’au 23 mai à la Galeria Lica Pedrosa de São Paulo.
Retrouvez d’autres œuvres sur son site web et son compte Instagram .





