mari avait été enterré début février par la commune ». Il repose désormais parmi les indigents. « Il a eu droit à un bout de bois avec comme inscription 10/14 » déplore Andrée dans le quotidien. Pour ne rien arranger, tout le monde se décharge de toute responsabilité.
Frais réclamés
« La commune rejette la faute sur la police. La police, elle, dit n’avoir
aucune trace de communication avec l’employé communal en charge de la morgue ». Si elle souhaite faire exhumer son mari, il lui en coûtera 375 euros. À ce jour, la commune lui réclame le double, soit 650 euros, en frais d’occupation de la morgue.
En médiatisant son histoire roccambolesque, cette mère de deux enfants espère pouvoir respecter les dernières volontés du défunt (« il voulait être incinéré ») et obtenir une réparation morale. Chose qui, visiblement, a manqué à certaines parties de ce dossier.