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c'était attendu de tous bravo aux ingénieux inventeurs de cette trouvaille. excellent.
Par Anonyme, le 26.09.2025
ici vraisemblablem ent un garçon des villes, imagine la campagne...
Par Anonyme, le 26.09.2025
allan ehrhardt an tre pri se un foreu ma tique x anfons&le anfonseur&le anfonseuse&le svp&
Par allan ehrhardt an , le 24.09.2025
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Par photocosmos, le 21.09.2025
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Par photocosmos, le 21.09.2025
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Date de création : 20.01.2011
Dernière mise à jour :
26.09.2025
49153 articles
Au IVe siècle, l'impératrice romaine Hélène, convertie au christianisme, trouve sous les décombres de Jérusalem ce qu’elle pense être la croix du Christ. Une «découverte» qui fera basculer le destin de la ville.
En ce 3 mai 326, des hommes s’activent sur un chantier de fouilles du Golgotha. Une colline située à l’extérieur de Jérusalem où Jésus, selon les Evangiles, aurait été crucifié. Parmi eux, la silhouette d’une femme se dessine. Drapée d’une toge rouge, elle contemple la cité, vaste champ de ruines. Autour d’elle se dressent les vestiges de l’époque de l’empereur romain Hadrien qui, deux siècles auparavant, avait fait raser la ville suite à une révolte des Juifs. Soudain, l’un des hommes accourt vers elle. Essoufflé, il lui apprend que sous le chaos de pierres d’un temple dédié à Vénus, trois croix en bois viennent d’être trouvées. La femme, d’une noble apparence, se dirige vers le monument. Sur l’une de ces croix latines, posées à même le sol, elle remarque une inscription sur laquelle on peut lire Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum: Jésus de Nazareth roi de Judée.
La « vraie croix » du Christ, une trouvaille miraculeuseCe serait la croix du Christ, cachée pendant les persécutions des chrétiens à l’époque d’Aelia Capitolina, nom romain de Jérusalem de 129 à 325 ! Sous l’émotion, la vieille femme tombe à genoux et se met à prier. Qui est cette dame pieuse ? Flavia Giulia Elena, ou Hélène, mère de Constantin Ier, premier empereur chrétien de Rome ! La souveraine, après cette trouvaille miraculeuse, n’aura désormais plus qu’un seul but : protéger la « Vraie Croix ». Un mois plus tard, elle détruira les ruines du temple romain pour y ériger les fondations de la basilique de la Résurrection, futur Saint-Sépulcre qui abritera la croix et le tombeau du Christ.
Des récits quasi bibliquesCette « découverte », épique, est rapportée par plusieurs évêques de la seconde moitié du IVe siècle, tels Gélase de Césarée ou encore Ambroise de Milan. Est-elle pour autant un fait historique avéré ? Un historien byzantin du IVe siècle, Socrate le Scolastique, auteur d’une Histoireecclésiastique,très documentée sur le christianisme de l’époque, confirme les faits. Mais le récit fait polémique. Des auteurs du Ve siècle, plus religieux dans l’âme, ont parasité l’historiographie en ajoutant à cet événement – déjà mystique – des épisodes quasi bibliques. Ainsi, l’historien romain Rufin d’Aquilée raconte qu’Hélène amena une femme mourante sur une civière pour lui faire toucher le bois sacré. « Et la malade se leva puis se mit à marcher avec entrain», écrit-il. Pour Pierre Maraval, aujourd'hui professeur d’histoire des religions à l’université Paris IV-Sorbonne, un tel récit sur la mise au jour de la Sainte Croix se situe davantage du côté de l'imaginaire que de l’Histoire. «Il a connu un succès retentissant au Moyen Age avec une profusion de tableaux des plus grands maîtres européens sur le sujet, mais aussi avec la parution, au XIIIe siècle, deLa Légende Dorée de Jacques de Voragine, que l’on ne peut considérer comme une source historique fiable», explique-t-il. Dans cet ouvrage, il est dit, par exemple, que le rabbin Judah, qui avait indiqué à Hélène la zone où rechercher la croix, se convertit au christianisme une fois la relique découverte. Une belle version pour propager la foi chrétienne à travers le monde…
L'empereur Constantin Ier se convertit au christianismeHélène s’est pourtant bien rendue à Jérusalem de 326 à 328, comme le confirment les écrits de l’historien byzantin du VIe siècle, Procope de Césarée, son biographe le plus complet. Née aux alentours de 250 dans la province romaine de Bithynie (dans l'actuelle Turquie) au sein d'une famille modeste, elle sort de l'ombre en 271 en devenant la concubine du futur empereur romain, Constance Ier, lors d’une campagne militaire contre la reine Zénobie, à Palmyre (en Syrie). Un an plus tard, elle met au monde son fils, Constantin. Répudiée par son amant, elle est rappelée lorsque le jeune Constantin Ier est proclamé empereur en 306. Hélène vit ensuite à ses côtés, dans la cour impériale de Trèves (en Allemagne), puis à Rome où elle est séduite par le christianisme qui, au cœur de l’empire, n’en est encore qu’à ses balbutiements.
Sa foi a-t-elle influencé son fils ? Sans doute. A la veille d’une bataille cruciale contre un ennemi romain, en 312, Constantin fait un songe où le Christ lui apparaît en montrant une croix. « Par ce signe, tu vaincras», lui dit-il. Ecrasant son rival le lendemain, le souverain se convertit et signe l’année suivante l’édit de Milan qui autorise la liberté du culte chrétien. Afin d’unifier son empire autour de sa nouvelle religion, il convoque, en 325, tous les évêques à Nicée (dans l'actuelle Turquie) pour un premier concile œcuménique. Macaire, évêque de Jérusalem, lui fait part de son inquiétude : le berceau du christianisme est à l’abandon, annonce-t-il. Dès lors, l’imperator n’a plus qu’une idée en tête : retrouver la croix du Christ et restaurer les lieux saints. Il dépêche sa mère, récemment nommée Augusta (impératrice), en Orient. Le voyage est présenté par l’évêque du IVe siècle, Eusèbe de Césarée, comme un pèlerinage alors qu’il relève davantage d’une stratégie politique. Quel meilleur moyen, pour Hélène et Constantin, d’affirmer leur pouvoir en donnant naissance à une « invention » – une découverte miraculeuse selon le sens chrétien du terme – d’une relique ! Cette croix, que la souveraine a bien trouvée sous un temple, était-elle celle où Jésus fut crucifié ? Impossible à savoir.
Des historiens du Ve siècle, comme le grec Sozomène, affirment qu’Hélène l’aurait ensuite découpée pour emporter avec elle plusieurs morceaux dans la nouvelle capitale de son fils : Constantinople. Mais l’essentiel de la relique, ornée par ses soins, resta à Jérusalem. Et fera basculer le destin de la ville.
La croix, à l'origine de la première croisadeDès 333, des pèlerins affluèrent de toute l’Europe pour approcher la croix. Enlevée par les Perses en 614, récupérée par les Byzantins en 628, elle repartira à Jérusalem. Elle déclencha la première croisade de 1099qui vit les chevaliers du pape Urbain II l’arracher aux musulmans, maîtres de la ville depuis la fin du VIIe siècle. Reprise par Saladin en 1187, elle trôna alors sur la coupole du Dôme du Rocher avant de disparaître.
A Constantinople, les fragments furent ensuite vendus par les empereurs latins d’Orient, au milieu du XIIIe siècle, à des souverains occidentaux comme Louis IX qui les abrita dans la Sainte-Chapelle, à Paris. Pour disparaître sous la Terreur (1793-1794)… Et Hélène ? Morte à Nicomédie (dans l'actuelle Turquie) vers 330, canonisée, la sainte reposerait à Rome dans un mausolée que Constantin lui fit construire sur la Via Lavicana. Mais les villes de Trèves et Constantinople possèdent aussi des reliques de sa dépouille. Un corps sacré, éparpillé aux quatre coins du Vieux Continent, à l’image de cette « Vraie Croix » du Christ qu’elle fut convaincue d’avoir retrouvé en ce jour de l’an 326.