FAITS DIVERS

Les images ont été inspectées et le suspect a été reconnu. «Sur les toutes premières images, nous avons pu l’identifier malgré sa cagoule, car il portait des vêtements facilement reconnaissables,» explique Anne Girin, administratrice de l’ULiège, qui précise que les images suivantes n’ont pas été consultées.

Le suspect a été interpellé et a avoué aux enquêteurs qu’il plaçait des caméras depuis un an au sein des toilettes des filles. Après 48 heures en garde à vue, il a été relâché par le juge d’instruction en charge du dossier, sous conditions strictes.

Une plainte a été déposée par l’université de Liège, qui se constitue partie civile. «A priori, c’est uniquement pour son usage personnel. Il était assistant depuis presque six ans. C’est quelqu’un de discret qui faisait un doctorat en économie,» raconte l’administratrice de l’ULiège.

Le mandat de l’homme a pris fin dès lundi pour faute grave. Les serrures de ses accès ont été changées et il n’a plus accès au bâtiment. Toutes les toilettes ont été inspectées sur l’ensemble des campus, mais rien n’a été découvert, rassure Anne Girin.

Des ordinateurs ont été saisis par la police pour réaliser des analyses. L’assistant de cours n’a pas d’antécédent judiciaire. L’enquête se poursuit, même si l’intéressé a déjà avoué les faits qui lui sont reprochés.