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Par photocosmos, le 13.10.2025
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Date de création : 20.01.2011
Dernière mise à jour :
13.10.2025
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Rencontre avec des castors
Ma première rencontre avec le castor remonte à une vingtaine d’années et doit beaucoup au hasard. Alors que je plongeais dans le Rhône, un trou sous la berge d’où s’échappait un petit nuage de particules avait retenu mon attention. En mettant la tête dans cette cavité, je m’étais alors retrouvé nez à nez avec ce gros rongeur. Un face à face de plusieurs dizaines de secondes qui resta longtemps gravé dans ma mémoire.
Ce n'est pourtant que bien plus tard que je pus réitérer cette incroyable expérience. En effet, pour avoir la chance de pouvoir approcher ce sympathique animal dans son milieu naturel, il faut avant tout bien connaître ses habitudes.
Le castor est exclusivement herbivore et sa nourriture se compose de feuilles, de plantes herbacées, de bourgeons et de l'écorce des arbres qu'il détache facilement grâce à ses puissantes incisives à croissance continue. Il lui arrive aussi d'abattre complètement des arbres, ce qui lui donne accès aux délicieux et tendres rameaux des frondaisons qui font son bonheur. Courageux, il n'hésite pas à s'attaquer à des arbres de plus d'un mètre de circonférence qu'il sculpte en tournant autour du tronc jusqu'à réduire la base à un cylindre d'une vingtaine de centimètre de diamètre. Par prudence, il cesse alors de le ronger, laissant le soin au vent ou à la simple force de gravité de finir le travail.
Le castor n'hiberne pas et reste donc actif toute l'année. Il réalise parfois aussi des provisions de branches coupées qu'il garde en réserve pour les périodes de disette hivernale. Les écorces constituent en effet sa seule nourriture pendant la mauvaise saison.
Ces branches qui apparaissent blanches ou jaunâtres une fois privées de leur écorce sont généralement assez faciles à découvrir car elles se détachent nettement sur le fond sédimenteux des cours d'eau, d'autant qu'elles se trouvent le plus souvent près du bord ou immergées à faible profondeur.
Où peut-on l’observer ?Il y a encore relativement peu de temps, observer un castor dans son milieu naturel relevait de l'exceptionnel. En effet, pourchassé pour sa fourrure, son castoréum (substance huileuse sécrétée par des glandes situées à la base de la queue lui servant à délimiter son territoire mais aussi utilisée en pharmacologie et pour la confection de certains parfums) et même pour sa viande, ce gros rongeur est passé tout près de l’extinction.
Heureusement, dès le début du XXe siècle, un premier statut de protection suivi d'autres mesures vont permettre d'éviter le pire. Des programmes de réintroduction ont ensuite permis de relever ses effectifs et son retour dans les régions où il avait disparu. Sa sauvegarde a été un véritable succès, si bien qu'il est maintenant bien présent en France, notamment en vallée du Rhône où se trouvaient les dernières populations résiduelles. Aujourd'hui, on estime la population française de castors à environ 15.000 individus.
Cette réussite s'explique aussi par l'image positive véhiculée par ce gros rongeur auprès du public. Peu farouche, il n'hésite d'ailleurs pas à s'installer au cœur même de grandes villes pour peu qu'il trouve sur place un habitat favorable.
Ceci étant dit, l'habitat de prédilection du castor reste les fleuves et les rivières sauvages. Les annexes fluviales telles que les bras morts, anciens méandres d'un cours d'eau encore reliés ou non à la partie active et alimentés en partie par la nappe phréatique, sont également particulièrement appréciées.
Si l'animal en lui-même est difficile à observer, les traces de son activité sont, elles, des plus visibles, notamment en hiver, lorsque les végétaux sont réduits au minimum et l'espace plus ouvert. Au niveau de la ripisylve, cette bande de végétation large de quelques mètres qui borde le cours d'eau, les arbres taillés en crayon sont des indices remarquables de sa présence sur les lieux. Les berges terreuses laissent aussi souvent voir, notamment lorsqu'elles sont fortement pentues, les petits sentiers qu'il utilise pour entrer ou sortir de l'eau. Il est même possible parfois d'apercevoir les stries laissées par ses griffes lors de ses déplacements. Au printemps, ses crottes sont aussi facilement reconnaissables, au fond de l'eau, lorsque la végétation aquatique n'est pas encore très développée.
Il joue un rôle important pour la biodiversitéLe castor est un architecte qui joue un rôle important dans l'écosystème car son activité de bûcheron fournit de nouveaux habitats favorables à nombre d'espèces. En rivière ou fleuve, les branchages immergés qui s'accumulent le long de la berge font barrage au courant et servent ainsi de nurserie pour les alevins et d'abri pour de nombreux poissons, dont quelques carnassiers comme les brochets et perches. Les carpes raffolent, elles aussi, de ces lieux rassurants aux mille et un recoins et n'hésitent pas à trouver refuge à l'entrée des terriers de castor.
Sur la terre ferme, il limite aussi l'effondrement des berges car les arbres coupés ne meurent pas. Ils font des rejets et s'enracinent ensuite plus profondément et plus solidement. En France, en revanche, il est relativement rare qu'il construise des barrages, contrairement à son cousin d’Amérique qui en a fait sa spécialité. Il lui arrive cependant d'en faire sur de petits cours d'eau afin d'en augmenter la profondeur.
Le castor utilise aussi souvent des branches coupées pour protéger l'entrée immergée de son terrier qui se compose d'un couloir menant à une pièce principale où se reposent la journée les membres de la famille castor.
Cette famille compte en moyenne entre 2 et 6 individus. Elle est composée des parents, du ou des jeunes âgés d'un an et du ou des petits de l'année.
La reproduction a lieu de janvier à mars et les petits naissent à la fin du printemps. Chaque famille occupe un territoire précis et parfois étendu (jusqu'à 3 km de linéaire). Les jeunes castors restent deux ans avec leurs parents. Au cours de la deuxième année, ils participent à l'apprentissage des petits puis, arrivés à leur deuxième anniversaire, ils sont priés de partir se trouver leur propre territoire, de force si besoin.
Si les prédateurs naturels du castor (ours, loup, lynx...) ont disparu ou presque, d'autres ennemis guettent ce gros rongeur. Du point de vue biologique, du fait de sa taille (environ 1,20 m pour une vingtaine de kilos), seuls les chiens errants peuvent l'inquiéter. En revanche, les crues peuvent se révéler très meurtrières, notamment au printemps lorsque les eaux de pluie se combinent à celles issues de la fonte de la neige en montagne, période qui correspond aussi à celle de naissance des petits castors. Son espérance de vie serait en moyenne d'une vingtaine d'années.