Thèmes

air amis amour animal animaux art article artiste background belle blog bonne

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· DIAPORAMA-PPS (817)
· ARTS ORIGINAL (1498)
· ARTISTES PEINTRES-DESSINATEURS (1156)
· PHOTOGRAPHES CONFIRMES (1387)
· ANIMAUX DIVERS (1161)
· MON AMI CLAUDE-VIDEOS-BLOGUES (1979)
· CHANSON-UNE CHANSON UNE HISTOIRE (923)
· MON AMIE MONIQUE D.-VIDEOS-BLOGS (1795)
· HUMOUR SEXY-BLAGUES (299)
· PARIS LIEUX ET MONUMENTS (1025)

Rechercher
Derniers commentaires

c'était attendu de tous bravo aux ingénieux inventeurs de cette trouvaille. excellent.
Par Anonyme, le 26.09.2025

ici vraisemblablem ent un garçon des villes, imagine la campagne...
Par Anonyme, le 26.09.2025

allan ehrhardt an tre pri se un foreu ma tique x anfons&le anfonseur&le anfonseuse&le svp&
Par allan ehrhardt an , le 24.09.2025

yes mon ex régiments ! ! ! il y a de ça des lustres ! http://photoco smos.centerblo g.net
Par photocosmos, le 21.09.2025

ah merde alors ! http://photoco smos.centerblo g.net
Par photocosmos, le 21.09.2025

Voir plus

Articles les plus lus

· RETROUVEZ VOTRE PHOTO D'ECOLE
· PERE NOEL ET L'HUMOUR
· LES PLUS BEAUX VILLAGES D'ITALIE
· UNE CHANSON COQUINE
· humour sexy

· BERNARD BUFFET PEINTRE FRANCAIS-1
· DESSINS COQUINS SEXY HUMOUR
· POEME DE JACQUES CHARPENTREAU
· COLLECTION VETEMENTS POUR CHATS
· Nadine Morano filmée en plein ébat sexuel
· NAZARE AU PORTUGAL
· HUMOUR HI HI LES 10 COMMANDEMENTS CORSES
· TAJ MAHAL HISTOIRE
· alison botha miraculée !
· LES PLUS BEAUX YEUX DU MONDE-1

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 20.01.2011
Dernière mise à jour : 26.09.2025
49153 articles


En 1848, un vampire plus vrai que nature a terrorisé Paris

Publié le 06/12/2023 à 15:11 par photocosmos

En 1848, un vampire plus vrai que nature a terrorisé Paris

Pendant des mois, les cimetières parisiens ont été souillés par les allées et venues d'un mystérieux être qui profanait les tombes et mutilait les morts.

Le Vampire, gravure extraite des M&eacute;moires de M. Claude, chef de la police de s&ucirc;ret&eacute; sous le second Empire (Paris, Jules Rouff, vers 1880).&nbsp;|&nbsp;D&eacute;sir&eacute; Mathieu Quesnel via Wikimedia Commons

 

Le Vampire, gravure extraite des Mémoires de M. Claude, chef de la police de sûreté sous le second Empire (Paris, Jules Rouff, vers 1880). | Désiré Mathieu Quesnel via Wikimedia Commons
 
Notre histoire commence un soir d'août 1848, parmi les tombes du cimetière du Sud, dans le quartier du Montparnasse, à Paris. La nuit est agréable, enveloppée par la chaleur morte qui émane des sépultures exposées au soleil tout le jour durant. Dans ce désert de pierre, rien ne bouge… ou presque. Une silhouette, difficile à départager de la pénombre, rôde parmi les ombres: elle s'agenouille près d'une tombe encore fraîche, une lame à la main. Quelque temps plus tard, son méfait accompli, elle saute le mur d'enceinte et se mêle aux ténèbres.
 
Le lendemain, les gardiens du cimetière du Montparnasse découvrent, médusés, la dépouille d'une jeune femme affreusement mutilée. Son cadavre, inhumé quelques jours plus tôt, a été déterré à la hâte pendant la nuit. «Après avoir fait sauter les planches qui fermaient la bière, [le coupable] en a retiré le corps, a ouvert l'abdomen à l'aide d'un instrument tranchant, et a retiré les intestins, qu'il a jetés dans un massif d'arbustes», rapporte, répugné, un journaliste du Siècle.
 

L'amour de la mort

Dépêchée sur les lieux, la police constate qu'on a pratiqué sur la victime des actes de nécrophilie. Il faut donc redoubler de vigilance. Les gardiens sont chargés d'ouvrir l'œil –et le bon– pendant leurs rondes.

Malgré les consignes des autorités, celui que la presse surnomme désormais «le vampire du Montparnasse» continue de pratiquer ses promenades obscènes en toute impunité. Au cours des semaines suivantes, on découvre d'autres corps, relevés des caveaux du Montparnasse, du Père-Lachaise ou d'autres nécropoles parisiennes. La plupart des victimes sont de jeunes femmes, enterrées récemment. Surtout, ce qui inquiète la population, c'est que le coupable continue à tromper la vigilance des fossoyeurs et des sentinelles… tout en laissant libre cours à ses pulsions malsaines.

Après plusieurs mois d'une traque infructueuse, il est décidé d'installer, le long de la rue Froidevaux, près du mur d'enceinte du cimetière, «un cordon de machines infernales très rapprochées». Il s'agit d'armes à feu dont la détente est amorcée sur un simple fil de fer: le passage clandestin d'un intrus suffira à actionner le mécanisme.

Dans la nuit du 15 au 16 mars 1849, le vampire du Montparnasse tombe dans le piège. Déchiré par une salve de mitraille, il se réfugie à l'hôpital du Val-de-Grâce où, incapable d'offrir une justification crédible à ses blessures, il se confesse à son chirurgien. L'individu est alors appréhendé par la police: il s'agit de François Bertrand, un sergent de l'armée française sans histoires, âgé de 25 ans au moment des faits.

image

Une vue d'artiste du sergent François Bertrand publiée dans la revue Détective datée du 3 septembre 1936. | Auteur anonyme via Wikimedia Commons

Entretien avec un vampire

L'enquête qui s'ensuit révèle un parcours accablant. Après une enfance solitaire et rurale du côté de la Haute-Marne, le jeune homme assouvit ses pulsions sadiques sur des cadavres d'animaux, dénichés dans la forêt: chevaux, chats, chiens, moutons… De la bête à l'homme, il n'y a qu'un pas, franchi lors de l'une de ses affectations militaires.

 N'y tenant plus, il déterre un corps à la main, grattant la terre jusqu'au sang. «Les renseignements fournis sur Bertrand sont loin de lui être favorables, lit-on dans La Gazette du 25 mars 1849. Dans la plupart des villes où il a été en garnison, notamment à Tours, Strasbourg et Metz, les cimetières ont été profanés avec des circonstances à peu près semblables à celles du cimetière Montparnasse.»