ETRANGE-MYSTERE-AU DELA-PARANORMAL

des humains enterrés avec des bras et des jambes qui ne sont pas les leurs

Parfois, les archéologues ne déterrent qu’un ou deux ossements, tandis qu’à d’autres moments, ils arrivent à retrouver tous les restes d’un corps humain. Les chercheurs en charge de fouilles au Pérou ont fait mieux : non seulement ils ont trouvé des squelettes complets, mais ces derniers avaient parfois quatre bras ou quatre jambes.

Trente sépultures de ce type découvertes

Cinquante-quatre sépultures de la culture Virú ont été découvertes en 2018 dans la ville de Huanchaco, sur la côte nord du Pérou, a rapporté le 11 juillet dernier National Geographic. Appelée Virú en référence au fleuve près duquel il vivait, ce peuple a fréquenté la côte nord péruvienne entre l'an 200 avant Jésus Christ et l'an 350 de notre ère.

Parmi les sépultures, près de trente sont composées à la fois de squelettes complets mais aussi de restes de bras et de jambes qui n’appartiennent pas au cadavre. La plupart étaient des restes d’adultes. À titre d’exemple, un corps a été retrouvé intact, et deux jambes ont été placées à ses côtés, indiquent nos confrères.

Un rituel funéraire ?

Selon les experts qui ont mené des enquêtes préliminaires, la plupart des restes contiennent des traces de traumatismes, comme des coupures ou des blessures. Ces dernières ont été induites par des objets contondants. Fait étonnant : ce sont surtout les squelettes présentant des blessures qui étaient enterrés avec d’autres membres, a indiqué l’archéologue Victor Campaña, qui a dirigé les fouilles.

Les archéologues n’arrivent pas pour l’instant à déterminer l’origine de cette pratique. Il se peut qu’il y ait une raison spirituelle : les bras et les jambes ont pu être glissés avec les corps pour les aider à passer dans l’au-delà. Des analyses vont être menées en laboratoire pour établir (ou non) un lien de parenté entre les humains enterrés en entier, et ceux qui reposaient en partie à leur côté.