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Par allan ehrhardt an , le 24.09.2025
yes mon ex régiments ! ! ! il y a de ça des lustres ! http://photoco smos.centerblo g.net
Par photocosmos, le 21.09.2025
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Par anglade, le 17.09.2025
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Date de création : 20.01.2011
Dernière mise à jour :
23.09.2025
49148 articles
VOUS SOUVENEZ-VOUS DE PIERRE JEAN VAILLARD ( 1918-1988 )
Pierre-Jean Vaillard était un chansonnier de la vieille école. Du temps où les cabarets montmartrois s’inspiraient encore de l’esprit impertinent de Béranger et de Bruant. Avec son allure de comptable, sa voix chantante et un peu apprêtée, il avait fait, avec des compères comme Robert Rocca, Jacques Grello ou René Dorin, un art précis et savoureux de la revue satirique. Pierre-Jean Vaillard ne se livrait nullement à l’improvisation ; ses textes, en vers, étaient très travaillés, souvent littéraires, enrichis de mots choisis voisinant parfois, à dessein, avec des expressions triviales qui renforçaient l’effet comique.
Après des études de lettres à Montpellier et un passage au fameux cours Simon, qui lui donnera une indispensable formation de comédien, il vivra en Afrique du Nord durant la guerre et c’est là, à Alger, en 1943, qu’il participera avec le grand découvreur de talents Jacques Canetti à la fondation du Théâtre des Trois Baudets. Il y présente déjà, avec les chansonniers Christian Vebel et Georges Bernardet, qui lui resteront fidèles, un spectacle où la satire, souvent politique, a la part belle. Ses sentiments pour la présence française en Algérie sont assez mitigés et montrent une certaine complaisance pour l’oeuvre coloniale de la République : « (…)Oui, pardon, fellagha, pardon pour mon grand-père, qui vint tracer des routes et labourer la terre. Il est tombé chez toi, il a tout chamboulé, où poussaient des cailloux il a foutu du blé(…) ».
Après la guerre , il regagne la capitale et se produit dans de nombreux cabarets et théâtres parisiens, dont le fameux théâtre des Deux Anes, où il tiendra l’affiche pendant plus de trente ans, avec Jean Rigaux, Robert Rocca, Jacques Bodoin, Jean Poiret… La maison, dont la célèbre devise était : « bien braire et laisser rire », avait été fondée dès 1910 par le directeur de revue Mérall ; changeant plusieurs fois de noms, le théâtre prit sa véritable impulsion en 1928, quand il fut racheté par Alibert, le créateur d’ « Un de la Canebière », en 1936, et l’interprète de refrains aussi célèbres que « Adieu Venise provençale » ou « Le petit cabanon », chanté aussi, avec beaucoup de sensibilité, par Fernand Sardou. On put aussi applaudir Pierre-Jean Vaillard au « Caveau de la République », où se produisirent, entre les deux guerres, Raymond Souplex, Noël-Noël, Saint Granier ou Pierre Dac., au « Théâtre de dix heures » ou au « Don Camilo ».
Les sketches de Pierre-Jean Vaillard sont souvent bâtis autour d’une sorte de refrain qui, comme un leitmotiv, ponctue le texte de façon récurrente, lui donnant rythme et cohérence. Ainsi, dans son sketch sur l’automobile,qui lui permet, comme souvent, d’épingler les petits travers quotidiens des Français, la formule « Y’a un p’tit bruit » marque la césure entre chaque épisode et soulève l’hilarité (« ou ça vient du delco ou c’est un joint de culasse qui tape… »). Ils sont aussi construits sur des inversions de termes qui font mouche à tout coup ; par exemple, dans « L’aventure amoureuse », il dit de sa belle, qu’il rencontre au clair de lune : « Par une nuit sereine, je l’aperçus et, la lune étant blonde, je vis qu’elle était pleine(…) ». On rit d’autant plus que le chansonnier, qui reste impassible et distingué, fait mine (comme, par exemple, le grand acteur comique américain Edward Everett Horton) de ne s’apercevoir de sa bévue qu’avec un léger décalage.Roman;">
Pierre-Jean Vaillard est aussi l’auteur de nombreux ouvrages (« Je vous salue, Mesdames » , « Le hérisson vert », « Une plume dans le vent »…) composé surtout d’épigrammes qui, toutes proportions gardées, le placent dans le sillage d’un Jules Renard ou d’un Sacha Guitry. On peut en citer quelques-uns : « La politique, c’est comme la musique ou la prostitution, il faut commencer jeune » ; « Méfiez-vous des gens qui ont le cœur sur la main. Comme ce n’est pas sa place, demandez-vous ce qu’ils peuvent bien avoir à la place du cœur » ; « L’homme descend du singe, mais certains descendent plus vite que d’autres »…Il participa également à de nombreuses émissions de radio, dont « Le grenier de Montmartre », créée en 1946 par le peintre et chansonnier Jean Lec, qui, tous les dimanches midis, jusqu’en 1974, réjouira les auditeurs de toutes les saillies de l’esprit montmartrois.
N’oublions pas, enfin, que Pierre-Jean Vaillard était aussi un comédien, bien peu employé, hélas, par le cinéma.
-« Une grève pas ordinaire » (1952)- Court métrage de Roger Monteran.
-« Si Paris nous était conté » (1955)-Sacha Guitry : rôle de Coitier.
-« Assassins et voleurs » (1956)-Sacha Guitry : rôle du patient à l’asile.
-« Les promesses dangereuses » (1956)-Jean Gourguet : rôle de La Planque.
-« Que les hommes sont bêtes » (1956)-Roger Richebé : rôle du partenaire séducteur.
-« Le naïf aux quarante enfants » (1957)-Philippe Agostini : rôle de l’inspecteur d’académie.
-« Colère froide » (1960)-André Haguet : rôle de Girardier.
-« La Française et l’amour » (1960)-Henri Decoin et autres- Segment « L’enfance », d’Henri Decoin : rôle d’Eugène Bazouches.
-« Les barbouzes » (1964)-Georges Lautner- Le narrateur.
-« L’ingénu » (1971)-Norbert Carbonnaux : rôle du Professeur Nanard.
-« En cas de guerre mondiale, je file à l’étranger » (1982)-Jacques Ardouin : rôle du speaker du mariage.
Une carrière fugitive, on le voit, avec la participation à des films oubliables : de vrais navets d’abord, comme « Les promesses dangereuses », de Jean Gourguet, spécialiste de mélodrames « sexy » aux noms évocateurs, « la fille perdue », « Maternité clandestine » ou « Isabelle a peur des hommes » ; dans ce film, où une bande de jeunes écervelés sème la terreur dans un quartier de Sète, Pierre-Jean Vaillard donne la réplique à Andrex, Rellys mais aussi à la chanteuse « exotique » Maria Candido. Des productions plus estimables, comme « Colère froide », d’André Haguet, auteur d’un remake peu convaincant de « La roue » d’Abel Gance ou d’une adaptation honorable de la pièce de Gilbert Cesbron « Il est minuit, docteur Schweitzer », avec un Pierre Fresnay un peu théâtral.
Pierre-Jean Vaillard a aussi interprété quelques œuvres de qualité, comme le joli film de Norbert Carbonnaux, issu, comme « Candide », une autre de ses réalisations, d’un conte de Voltaire, le charmant « Naïf aux quarante enfants », d’après Paul Guth et sur des dialogues d’Odette Joyeux, où le chansonnier, entouré de Michel Serrault, Jean Poiret mais aussi de son compère Jean Rigaux (qui joue le concierge) essuie les plâtres d’une certaine pédagogie moderne et surtout le petit joyau qu’est « Assassins et voleurs », l’avant-dernier film d’un Guitry encore incisif, qui a toujours su donner leur chance à des comédiens boudés par ses confrères. A noter enfin que dans l’épisode, assez médiocre, de « La Française et l’amour », Pierre-Jean Vaillard, entouré de Jacqueline Porel (qui est sa femme dans le film), du cher Noël Roquevert et de Darry Cowl, incarne le rôle principal.
Pierre-Jean Vaillard a aussi exercé son talent d’acteur à la télévision.
-« Salle N. 8 » (1967)-Jean Dewever et Robert Guez.
-« La bonne peinture » (1967)-Philippe Agostini : rôle du marchand Hermèce.Bonsoir chef » (1977)-Pierre Goutas : rôle du colonel de gendarmerie.
-« Le scandale et le bâton » (1978), dans la série « Ce diable d’homme »-Marcel Camus : rôle du préfet des études.
Pierre-Jean Vaillard est enfin apparu dans quelques pièces de théâtre.
AU THEATRE :
-« Ne faites pas l’enfant » (1957), de Roger Féral-Mise en scène de Michel de Ré-Théâtre de l’Ambigu.
N’écoutez pas Mesdames » (1963), de Sacha Guitry- Tournées Charles Baret.
Dans cette dernière pièce, Pierre-Jean Vaillard a repris le rôle tenu par Sacha Guitry, qui a créé la pièce, en 1942, aux côtés d’Hélène Perdrière. Il a aussi interprété « Knock » et des pièces plus fantaisistes comme « Les zéros sont fatigués » (1983).
C'était un esprit fin!!!j'adorais écouter les chansonniers...mais ma mère n'était pas de cet vis.....elle me donnait des corvées à faire à ce moment là pour ne pas que j'écoute quand il passait à la radio
Bises
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