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La 55e Fête des amoureux dédiée à Raymond Peynet

Pour la 55e édition de sa fête, le village de Saint-Valentin prépare un hommage au dessinateur Raymond Peynet, décédé il y a tout juste vingt ans.

Le nom de Raymond Peynet est à jamais lié au village de Saint-Valentin. Pourtant, le célèbre dessinateur n’y a jamais mis les pieds ! Le maire, Pierre Rousseau, l’avait rencontré en 1986 à Valence (Drôme), ville où Peynet a dessiné ses premiers « amoureux ».

« Le contact avec lui avait été établi par l’intermédiaire de son comptable qui avait une résidence secondaire à Saint-Valentin,se remémore l’élu. Peynet avait prévu de venir visiter le village. On avait même fixé une date. Mais ça n’a pas pu se faire car il a eu un problème de santé et a dû se faire opérer. Peu de temps après, il est décédé. Ça restera un immense regret de n’avoir pas pu l’accueillir. »

Peynet omniprésent à Saint-ValentinIl y a une dizaine d’années, la commune a fait de Peynet un « citoyen d’honneur » de Saint-Valentin. Des relations amicales sont nées avec la fille de Raymond, Annie Peynet, grâce notamment à Kimura Masami, gérant du restaurant Au 14 février. « Annie nous autorise à choisir chaque année un dessin de son père pour illustrer notre affiche de la Fête des amoureux. 

Il y a trois ans, Kimura a également eu l’idée de transformer les certificats de passage que je remettais aux couples le 14 février par des diplômes d’amour illustrés avec un dessin de Peynet qu’il a lui-même choisi. »L’histoire de Peynet et de Saint-Valentin n’a donc pas fini de s’écrire. En cette année du vingtième anniversaire de la disparition du « père des amoureux » – décédé le 14 janvier 1999 – le village a donc tout naturellement eu l’idée de lui dédier la 55e édition de sa fête annuelle.

Mercredi et jeudi, Annie Peynet et les bénévoles des Amis de Peynet seront présents au village pour présenter des lithographies, des ouvrages et des cartes postales issus du fonds laissé par l’artiste. « Les amoureux de Peynet ont fait le tour du monde.

Au Japon, deux musées lui sont dédiés. Mais en France, on remarque que ses dessins sont moins connus des jeunes. C’est tout le travail des Amis de Peynet, de réhabiliter ainsi le dessinateur dans la mémoire des nouvelles générations »,souligne Pierre Rousseau, ravi de voir sa commune participer à son petit niveau à ce noble dessein.