COMMENT FAIRE

C’est l’un des projets annoncés par la marque barcelonaise dans le cadre des SEAT Innovation Day qui ont eu lieu les 28 et 29 octobre dernier.

Vous connaissez le riz comme meilleur accompagnement des plats en sauce mais demain, grâce à SEAT, vous admirerez votre aliment favori sur une carrosserie. La marque étudie en effet la possibilité d’utiliser la coquille qui contient la graine, la balle de riz, pour fabriquer ses voitures. Il ne s’agit donc pas de vous retirer le grain de la bouche mais de recycler un matériel non comestible et représentant 20% de la récolte des rizières. Elle est aujourd’hui utilisée dans la construction, comme engrais ou bien en tant que combustible. Et donc bientôt, comme matériau vert pour la production automobile. 

Mieux construire pour rouler mieux

Mélangées à des composés thermoplastiques et thermodurcissables, les balles de riz deviennent de l’oryzite, un substitut parfait aux pièces issues exclusivement de l’industrie pétrolière. Il pourra être utilisé pour concevoir le ciel du toit, le hayon ou le double-plancher du chargement du coffre. Ces éléments seront plus légers que s’ils avaient été réalisés avec du plastique et ils contribueront à alléger le poids de la voiture et donc à réduire la consommation. Ainsi, les nouvelles SEAT équipées de pièces en balles de riz auront une empreinte carbone moindre.

Un plan bien ficelé

Actuellement, les équipes de SEAT se plient en quatre afin de déterminer la bonne quantité de coques permettant de garantir une qualité de construction optimale. Une fois que cela sera fait, cette méthode sera introduite en série dans la composition des bardages de modèles iconiques comme celui de la SEAT Leon.

Cette innovation s’inscrit dans une stratégie de réduction de l’empreinte carbone de ses véhicules à zéro émission à l’horizon 2050. En attendant l’accomplissement de l’objectif on dit : merci le riz.