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Dernière mise à jour : 20.10.2025
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ASTRONOMIE, CIEL,COSMOS,UNIVERS

Une météorite française remet en question ....

Publié le 17/10/2025 à 20:54 par photocosmos
Une météorite française remet en question les modèles de risque des astéroïdes 
…/…

Des chercheurs ont publié une étude exhaustive sur un astéroïde, depuis sa découverte dans l’espace jusqu’à l’analyse d’une météorite récupérée sur Terre.

 

Les résultats soulignent l’importance de comprendre comment même les petits astéroïdes se comportent dans l’atmosphère de notre planète.

L’astéroïde 2023 CX1 est devenu le septième astéroïde jamais observé avant de frapper la Terre lorsqu’il a été détecté le 12 février 2023, sept heures avant l’impact.

Il est entré dans l’atmosphère au-dessus de la Normandie, en France, à 02h59 UTC le 13 février, à quelques dizaines de mètres seulement de l’emplacement prévu par le Centre de coordination des objets géocroiseurs (NEOCC) de l’ESA.

D’environ 72 cm de large et d’une masse de 650 kg, il a explosé à 28 km d’altitude, libérant presque toute son énergie en un instant.

Grâce aux informations sur la trajectoire de l’astéroïde communiquées par le NEOCC et d’autres organismes avant l’impact, les scientifiques et le grand public ont pu observer et enregistrer la boule de feu. 

La boule de feu de l’explosion de l’astéroïde 2023 CX1 vue depuis le nord de la France.

Quelques jours plus tard, les membres du projet Vigie-Ciel, qui fait partie du réseau FRIPON (Fireball Recovery and InterPlanetary Observation Network), ont récupéré un fragment de l’objet près de la ville de Rouen et ont baptisé la météorite « Saint-Pierre-Le-Viger ».

Aujourd’hui, une équipe internationale de chercheurs a publié une analyse de l’objet dans Nature Astronomy, ce qui en fait la première météorite de ce type (chondrite de type L) à être étudiée depuis sa découverte dans l’espace jusqu’au laboratoire sur Terre.

Dirigée par Auriane Egal (Planétarium de Montréal, FRIPON/Vigie-Ciel), l’étude souligne l’importance de comprendre le comportement des astéroïdes dans l’atmosphère terrestre.

Contrairement à la plupart des petits astéroïdes, qui se désagrègent plus haut dans l’atmosphère, 2023 CX1 s’est fragmenté plus bas, plus soudainement, et a généré une onde de choc sphérique qui a délivré au sol plus d’énergie que ce qui est habituel pour un objet de cette taille.

L’étude suggère que certains types d’astéroïdes, même de petite taille, peuvent survivre profondément dans l’atmosphère et s’avérer potentiellement dangereux s’ils se désagrègent au-dessus de zones urbaines.

Les astronomes du NEOCC de l’ESA sont coauteurs de l’étude :

« Nous avons coordonné les observations de l’astéroïde 2023 CX1 pendant les sept heures qui ont séparé sa découverte de son impact et avons calculé son lieu d’impact, ce qui a permis aux gens d’observer la boule de feu et de récupérer la météorite », explique Marco Micheli, astronome à l’ESA.

« Plus tard, nous avons utilisé ces observations et d’autres pour calculer avec précision la trajectoire de l’objet avant l’impact et aider les chercheurs à remonter jusqu’à un corps parent probable dans la ceinture principale d’astéroïdes. »

« Nous avons confirmé l’existence d’une nouvelle population d’astéroïdes liés aux chondrites de type L, capables de se fragmenter brusquement dans l’atmosphère et de libérer presque toute leur énergie d’un seul coup. Ces astéroïdes doivent être pris en compte dans les stratégies de défense planétaire », explique Auriane Egal.

Les futurs télescopes Flyeye de l’ESA, destinés à l’étude des astéroïdes, scruteront le ciel chaque nuit afin de repérer plus tôt et plus souvent les roches spatiales en approche, comme 2023 CX1. Le premier Flyeye devrait entrer en service l’année prochaine.

Lire l’étude dans Nature Astronomy : Catastrophic disruption of asteroid 2023 CX1 and implications for planetary defence.

À la poursuite des cataclysmes cosmiques

Publié le 11/10/2025 à 19:47 par photocosmos

À la poursuite des cataclysmes cosmiques

Vue du réseau Hess, avec ses cinq télescopes équipés de miroirs de 12 et 28 mètres de diamètre, sur le plateau de Khomas, en Namibie.

Depuis la Namibie, le réseau de télescopes Hess scrute les gerbes de particules produites par l’arrivée dans l’atmosphère des rayons les plus énergétiques observés dans l’Univers.

Des trous noirs aux pulsars, les événements les plus violents et explosifs de l’Univers jouent le rôle de véritables accélérateurs de particules. L’interaction entre le rayonnement cosmique et la matière forme un rayonnement dit « secondaire », constitué en partie de rayons gamma – la spécialité du télescope High Energy Stereoscopic System1  (Hess). La détection de l’ensemble de ces rayons se fait indirectement par l’observation d’un phénomène appelé « effet Tcherenkov » : une lumière bleue, fruit du déplacement de particules chargées dans un milieu tel que l’atmosphère et à une vitesse supérieure à celle de la lumière dans ce même milieu.

Le nom du télescope fait référence à Victor Franz Hess (1883-1964), physicien autrichien qui a montré en 1912 l’existence d’un rayonnement extraterrestre capable d’ioniser l’atmosphère. Sa découverte des rayons cosmiques lui a valu en 1936 le prix Nobel de physique, partagé avec l’Américain Carl Anderson. Pour remplir sa mission, Hess est composé de cinq détecteurs : quatre miroirs de 12 mètres de diamètre qui entourent un télescope de 28 mètres, couvrant ensemble un carré de 120 mètres de côté. Le réseau profite des conditions exceptionnelles du plateau de Khomas, en Namibie, une région proche des montagnes du Gamsberg.

Au bon endroit, (toujours) au bon moment

« La région est très sèche, avec une remarquable transparence de l’atmosphère et peu de pollution lumineuse, décrit Anne Lemière, chercheuse au laboratoire Astroparticules et cosmologie2 (APC). L’altitude de 1 800 mètres facilite également l’observation indirecte des rayons gamma. Par ailleurs, la localisation de Hess sur le tropique du Capricorne permet d’observer dans des conditions optimales les régions centrales de la Voie lactée qui passent au zénith dans le ciel de Namibie. » Anne Lemière étudie le centre de notre galaxie, où Hess a détecté une surdensité de rayons cosmiques.

 

Photomontage montrant un rayon gamma traversant le ciel de Namibie, d’après les mesures réalisées par Hess.

 

« Cette émission pourrait être liée à l’activité passée du trou noir au centre de notre galaxie, Sagittarius A*, qui est actuellement plus calme que les autres noyaux actifs de galaxies connus, explique la chercheuse. Les rayons proviennent d’une région avec beaucoup de matière, où les étoiles naissent et meurent. Comme ils arrivent d’une zone relativement peu éloignée de la Terre, nous pouvons localiser et étudier, grâce à la résolution spatiale, la morphologie des objets qui les émettent, et ainsi mieux comprendre leur physique. »

Les rayons gamma se propagent toujours en ligne droite, si bien qu’il est beaucoup plus facile de retrouver leur origine. Certains satellites, comme le Fermi Gamma-ray Space Telescope de la Nasa, sont capables de détecter ces rayons depuis l’orbite terrestre, mais à plus basse énergie que Hess. Heureusement, notre atmosphère filtre ces rayonnements. 

Une lumière bleue fugace

Alors, comment Hess peut-il les repérer et les mesurer ? Le réseau y parvient de façon indirecte. Si rien ne va plus vite que la lumière dans le vide, ce n’est pas forcément le cas dans les autres milieux. Dans l’atmosphère, la lumière est ainsi très légèrement ralentie – de 0,01 % par rapport au vide. Lorsque les rayons gamma entrent dans l’atmosphère, ils percutent des atomes, notamment d’azote et d’oxygène. Ce choc provoque des réactions en cascade, des gerbes électromagnétiques qui contiennent des millions de particules et s’étendent sur des kilomètres.

Dans ces cascades, des particules chargées voyagent plus vite que la lumière dans l’air et émettent alors une lumière bleue : l’effet Tcherenkov. C’est le même phénomène que l’on observe dans les piscines de refroidissement abritant les barres de combustible nucléaire usagées, où l’eau brille d’une lueur bleutée. L’effet Tcherenkov n’est cependant qu’un flash de quelques nanosecondes, invisible à l’œil nu. Grâce à ses caméras très rapides et très sensibles, Hess est capable de détecter cette lueur extrêmement brève et ténue, et ce, sous plusieurs angles à la fois.

 

Visualisation du réseau de télescopes Hess capturant les cascades de particules créées par des particules cosmiques de haute énergie et des rayons gamma.

 

L’ensemble des données collectées permettent de reconstruire toute la gerbe, de remonter jusqu’à la provenance des rayons et de mesurer leur énergie comme leur longueur d’onde. Les chercheurs peuvent alors cartographier ces rayons afin d’identifier le type d’objet céleste qui les a émis. Plus grand réseau de télescopes gamma du monde, Hess détecte des rayons d’une gamme d’énergie comprise entre 0,03 et 100 téraélectronvolts (TeV), soit jusqu’à cent mille milliards de fois plus intenses que la lumière visible. Par comparaison, le Grand collisionneur de hadrons (LHC), au Cern, accélère des protons jusqu’à un maximum de 6,5 TeV.

« Au niveau du sol, le rayonnement Tcherenkov couvre la surface d’un terrain de foot, explique Mathieu de Naurois, directeur de recherche au Laboratoire Leprince-Ringuet3 (LLR)  et directeur adjoint de Hess. Il tombe environ 5 000 de ces gerbes par seconde autour de vous. Malgré la fugacité de l’événement, Hess est pourtant capable, grâce à ses capteurs, de voir des phénomènes ne durant que 5 milliardièmes de seconde. Le télescope utilise l’atmosphère comme un calorimètre pour remonter jusqu’à l’énergie des rayons gamma incidents. Les chercheurs traitent les images ainsi obtenues et les comparent, afin d’identifier la source des rayonnements gamma, à toute une zoologie de phénomènes : trous noirs supermassifs, pulsars, systèmes binaires d’étoiles, etc. »

L’Univers comme laboratoire

Ces rayons gamma proviennent de sources relativement stables et pérennes à l’échelle humaine, comme les restes de supernovas et les noyaux actifs des galaxies, mais aussi d’événements plus soudains. Postdoctorant au LLR, Halim Ashkar travaille ainsi sur les événements transitoires, c’est-à-dire qui ne proviennent pas d’une source stable et constante, mais de phénomènes violents et brefs tels que l’explosion d’une étoile. Pour suivre ces phénomènes éphémères, Hess a été muni de télescopes capables de pointer vers une région du ciel en seulement quelques dizaines de secondes dès qu’une alerte est émise, alors que d’autres prennent plusieurs minutes pour s’orienter.

 

Miroirs d’un des quatre télescopes de 13 m de diamètre utilisés pour l’expérience HESS.

 

« J’essaye de détecter des rayons gamma provenant de la coalescence d’étoiles à neutrons ou encore de trous noirs, de tout ce qui est explosif dans le ciel,précise Halim Ashkar.Cela nous permet de mieux comprendre la physique derrière ces événements. Les rayons gamma nous renseignent sur les phénomènes les plus énergétiques de l’Univers, dont on ne sait pas reproduire l’intensité sur Terre. C’est comme si l’Univers réalisait une expérience et que nous la regardions pour en apprendre un maximum sur cette partie de la physique qui, autrement, resterait inaccessible. »

Depuis ses premiers résultats, en 2004, Hess continue d’alimenter la recherche en astrophysique. Par exemple, cette année, le télescope a détecté les électrons et positrons cosmiques les plus énergétiques jamais observés, dont l’origine reste encore inconnue malgré la violence des phénomènes capables de les accélérer à ce point à proximité de la Terre. Hess a également permis de découvrir des sursauts gamma de très haute énergie, ainsi que la présence de rayonnements, tout aussi énergétiques, provenant d’une nova récurrente dans notre galaxie : une naine blanche qui absorbe la matière d’une étoile compagnon, provoquant une réaction thermonucléaire qui accélère les particules.

Clap de fin ?

« Hess nous permet d’identifier de nombreux objets et de publier environ une dizaine d’articles par an, avance Mathieu de Naurois. Je peux aussi citer la découverte récente du microquasar SS433, composé d’une étoile et d’un trou noir. » On pourrait croire que des phénomènes d’une telle intensité sont visibles de longue date, mais c’est bien l’inauguration de Hess, en 2002, qui a ouvert à la recherche tout ce pan du spectre énergétique de l’Univers.

« Avant Hess, nous ne connaissions qu’une dizaine de sources gamma dans le ciel, se souvient Anne Lemière. Ce télescope a donné l’impulsion pour développer une véritable astronomie gamma, et nous avons à présent identifié environ 300 sources dans l’Univers. Ces rayons nous renseignent sur ces écosystèmes d’objets très violents, soumis à de forts champs de gravité, électriques et magnétiques. Ce sont des sites d’accélération de particules qui ne sont pas facilement visibles dans les longueurs d’onde habituelles. »

 

Vue d’artiste des trois classes de télescopes du Cherenkov Telescope Array Observatory (CTAO). Ce réseau sera l’observatoire terrestre le plus puissant du monde pour l'astronomie des rayons gamma de très haute énergie (ce rendu n’est pas une représentation exacte de la disposition finale, mais illustre l'échelle des télescopes et du réseau lui-même).

 

Malgré ces succès et bien qu’il soit le seul réseau de télescopes à rayons gamma de l’hémisphère Sud, Hess arrive en fin de vie. Le Cherenkov Telescope Array Observatory (CTAO), en cours d’installation au Chili et aux Canaries, prendra bientôt la suite. Ce vaste programme international ne sera pas opérationnel au moment de la fin programmée de Hess, en 2025, si bien qu’une demande d’extension a été réalisée jusqu’en 2028 pour assurer la continuité des observations. Une manière, on l’espère, de garder un œil sur ces événements paradoxalement trop violents pour être observés autrement qu’avec un tel télescope. ♦

 

 

Couronne solaire : ses températures révèlent leur mystère

Publié le 11/10/2025 à 19:41 par photocosmos

Couronne solaire : ses températures révèlent leur mystère

champs magnétiques solaires. Image Nasa / GSFC / SDO

Pourquoi la couronne solaire, la proche banlieue du Soleil, est-elle bien plus chaude que la surface de notre étoile ? Dix ans après avoir formulé une hypothèse à l’aide d’un modèle numérique, des chercheurs du CNRS la confirment grâce à l’observation.

Imposant, lumineux et surtout extrêmement chaud, le Soleil trône au centre de notre système planétaire. Bien qu’observée depuis des millénaires à l’aide d’instruments toujours plus sophistiqués, notre étoile garde certains de ses mystères bien cachés. L’un d’entre eux vient pourtant d’être partiellement levé.

Tahar Amari, du Centre de physique théorique , et ses collègues viennent de publier dans la revue The Astrophysical Journal Letters une étude portant sur l’énigme qui entoure la température de la couronne solaire.

En surface de notre étoile, le thermomètre ne dépasse pas quelques milliers de degrés. Mais la couronne solaire – d’environ 2 200 km jusqu’à plusieurs dizaines de millions de kilomètres au-dessus de la surface – affiche une température de l’ordre du million de degrés ! Connu depuis longtemps, ce paradoxe s’expliquerait par des « cordes magnétiques » qui, s’élevant depuis la surface de l’astre, échaufferaient sa couronne.

 

La sonde Parker devant une image du Soleil. Image Nasa / Johns Hopkins APL / Steve Gribben
Vue d’artiste de la Parker Solar Probe, lancée par la Nasa en 2018 pour observer le Soleil et qui, fin 2024, s’est approchée de notre étoile à un peu plus de 6,1 millions de kilomètres.
Gradient de température

Aucune température au sein du Système solaire ne dépasse celles au centre du Soleil, ce réacteur nucléaire à fusion de près de 1,4 million de kilomètres de diamètre. « Au cœur du Soleil, les températures atteignent facilement plus d’une dizaine de millions de degrés Kelvin (°K) . Et, comme la Terre, il est constitué de plusieurs couches,détaille Tahar Amari. Lorsque le rayonnement atteint le bas de la couche appelée “zone de convection”, après avoir déjà parcouru200 000 km sur les 700 000 km(du rayon de l’étoile, Ndlr) pour atteindre la surface, la température du plasma qui constitue le Soleil a déjà refroidi pour atteindre les 2 millions de degrés. C’est sur les derniers 500 000 km que cette tempéra­ture chute drastiquement, pour s’établir autour de 6 000 °K. »

Jusque-là, rien d’anormal. Le gradient de température a un comportement que l’on pourrait qualifier de classique : plus on s’éloigne de la source de chaleur primaire, plus la température a tendance à chuter. C’est ensuite que les choses se compliquent.

Une atmosphère plus chaude que la surface 

Plusieurs couches de gaz enveloppent le Soleil – tout comme notre atmosphère le fait pour la Terre. La première de ces couches, la photosphère, s’établit de la surface de l’étoile à 500 km d’altitude. Suit la chromosphère, qui monte jusqu’à 2 200 km d’altitude environ. Ces deux couches affichent déjà des températures supérieures à celles rencontrées à la surface – de l’ordre 4 000 °K pour la photosphère et jusqu’à 25 000 °K pour la chromosphère.

chromosphère » solaire, Image Hinode Jaxa / Nasa / PPARC
Cette image captée le 11 novembre 2006 par la sonde japonaise Hinode révèle la structure de la chromosphère. Celle-ci s’étend vers l’extérieur du Soleil au-dessus du sommet des cellules de convection (ou « granulation ») qui constituent la surface visible du Soleil et montent jusqu’au sommet de la photosphère.

Ensuite commence la couronne solaire. Qui affiche une température avoisinant le million de degrés. Bizarrement donc, et dans une certaine mesure, plus on s’éloigne du Soleil, plus la température du milieu s’élève.

Ceci s’observe dès le début de la limite inférieure de la couronne, fortement couplée aux couches sous-jacentes. Ce qui suggère que l’origine du phénomène lie ces différentes couches. Comment peut-on expliquer cela ?

« La couronne solaire est le règne du champ magnétique »

« Aujourd’hui, deux théories sont souvent mises en avant, toutes deux d’origine magnétique,poursuit le chercheur de l’École poly­technique. La première concerne les ondes magnétiques. » Celles-ci, contrairement aux ondes sonores, ne perdent pas en puissance à mesure que la densité de matière diminue dans le milieu. La seconde théorie se fonde également sur les champs magnétiques, en particulier sur leur réorganisation constante (appelée « reconnexion »), avec possibilité éruptive.

« La couronne solaire,souligne Tahar Amari, est le règne du champ magnétique, du fait du grand nombre de collisions entre atomes, en plus d’être un milieu électri­que­ment conducteur. » Cela rend le champ magnétique visible : la matière s’y organise de telle façon que, grâce à elle, on perçoit la présence de ce champ. Les magnifiques éruptions solaires en offrent le parfait exemple.

« Restait à savoir comment l’énergie passe de la photo­sphère à la chromosphère, jusqu’au reste de la ouronne proche du Soleil », continue Tahar Amari.

Éruptions solaires. Image Nasa / GSFC / Solar Dynamics Observatory
Des boucles coronales photographiées le 12 juillet 2012. Partant de la base de la couronne solaire, ces boucles sont des champs magnétiques qui traversent l’atmosphère de notre étoile.
Une confirmation de l’hypothèse des cordes magnétiques

En 2015, le chercheur et ses collègues ont déjà conçu un modèle numérique et avancé l’hypothèse de la formation de cordes magnétiques à la surface du Soleil, même lorsque ce dernier est calme4. « Dans notre modèle,décrit-il, on s’est rendu compte qu’à la surface du Soleil émergeaient tout un tas de petites cordes magnétiques torsadées et éruptives formant un réseau semblable à une mangrove en se couplant aux plus grandes structures. »

Ainsi, la « mangrove magnétique » était capable de chauffer la chromosphère par l’intermédiaire de nombreuses micro-éruptions qui, en se couplant aux grandes structures s’élevant dans la couronne, excitait un type particulier d’ondes, les ondes d’Alfvén Encore fallait-il saisir ce qui était capable de favoriser l’apparition de ces ondes. Or, grâce à leur modèle, les physiciens ont perçu que, à la base des cordes magnétiques, quelque chose permettait un transfert d’énergie suffisant pour chauffer la couronne solaire.

Modélisation de la corde magnétique pendant une éruption solaire
Modélisation d’une corde magnétique lors d’une éruption solaire, lorsqu’elle brise la « cage magnétique » qui la restreint pendant les heures précédant l’éruption.

« Les champs magnétiques sont comme des cordes de ­guitare : si on les chatouille en bas, au niveau de la surface du Soleil, l’énergie devrait remonter le long de la “corde” », illustre Tahar Amari. Ainsi, de proche en proche, de l’énergie devrait atteindre la couronne et finir par la chauffer.

Toujours grâce à leur modèle, les chercheurs ont décelé que la surface du Soleil est en mouvement à la base des cordes magnétiques. Selon eux, c’est la preuve indirecte que, encore en dessous, quelque chose influe sur ce qui se passe à la surface.

« Dans les derniers 1 000 km sous la sur­face, il y a une zone composée de “cellules”, un peu comme le fond d’une casserole pleine d’eau que l’on chauffe,illustre Tahar Amari. La chaleur venant d’en bas va chauffer le reste de la casserole, grâce à des cellules de convection qui vont la transporter vers l’ensemble de la casserole. C’est ce phénomène que l’on retrouve sous la surface du Soleil qui contribuerait au transfert de la chaleur, qui crée ce champ magnétique et ses cordes magnétiques. »

La preuve par l’observation

La preuve irréfutable confirmant cette hypothèse est venue de données d’observations directes de la surface du Soleil par la sonde japonaise Hinode, capable d’en mesurer le champ magnétique grâce à une technique d’échographie magnétique. Images à l’appui, les chercheurs ont pu identifier pour la première fois les cordes magné­tiques dans une zone calme du Soleil, validant ainsi le modèle et les prédictions réalisées une décennie plus tôt.

 

Cordes magnétiques, figure extraite de la publication © Tahar Amari et al. 2025
Cordes magnétiques d’un Soleil calme, produites avant et pendant une éruption, révélées par une simulation à haute résolution incluant la fine couche sous la surface solaire.

Ainsi, que notre étoile soit calme ou active, les cordes magnétiques petites ou grandes transportent assez d’énergie jusqu’à la couronne solaire pour la chauffer autour du million de degrés. Cette découverte est une première étape dans la compréhension du système de chauffage de la couronne. Et des instruments comme la Parker Solar Probeou le DKIST (Daniel K. Inouye Solar Telescope, à Hawaii) devraient affiner l’observation directe des cordes pour mieux appréhender leur inter­action avec l’environnement magnétique du Soleil. ♦

 

Etoiles massives dans NGC 6357

Publié le 05/10/2025 à 18:17 par photocosmos
Etoiles massives dans NGC 6357 
Cliquez sur l’image pour l’agrandir. Crédit & Copyright: Equipe CHART32 ,….

On trouve des étoiles particulièrement massives dans NGC 6357, vaste complexe de nébuleuses en émission situé à quelque 6500 années-lumière de nous dans la queue de la constellation du Scorpion.

Positionné juste au centre de ce gros plan de NGC 6357, l’amas d’étoiles Pismis 24 comprend certaines des étoiles les plus massives connues dans notre galaxie. Leur masse peut représenter 100 fois celle du Soleil.

La région centrale brillante de la nébuleuse contient également des piliers faits de poussières et de gaz, dissimulant probablement de massives protoétoiles à la vue perçante des instruments optiques.

Les formes tourmentées de la nébuleuse sont sculptées par les vents interstellaires et les rayonnements très énergétiques émis par les jeunes étoiles massives nouvellement formées.

Cette image, utilisant la palette de fausses couleurs mise au point pour le télescope spatial Hubble, couvre un champ d’un peu moins de 50 années-lumière de long.

 

Nébuleuse du Balai de Sorcière

Publié le 05/10/2025 à 17:58 par photocosmos
Nébuleuse du Balai de Sorcière  
Cliquez sur l’image pour l’agrandir. Crédit : Brian Meyers….

Il y a 10 000 ans de cela, avant même que l’humanité ne crée l’histoire en inventant l’écriture, une nouvelle lumière est soudainement apparue dans le ciel pour finir par disparaître totalement après quelques semaines.

Aujourd’hui, nous savons que cette lumière n’était autre que l’explosion d’une étoile, et avons nommé nébuleuse du Voile le nuage coloré en expansion qui en est résulté.

On voit ici l’extrémité ouest de la nébuleuse du Voile, connue techniquement sous la référence NGC 6960, et familièrement sous le nom de Nébuleuse du Balai de Sorcière.

Le gaz dévastateur tire sa couleur de son impact sur le milieu gazeux environnant, engendrant sa ionisation.

Ce rémanent de supernova se trouve à quelque 1400 années-lumière de nous dans la constellation du Cygne.

Ce balai de sorcière couvre une portion de ciel correspondant à trois fois la taille angulaire de la Lune, et s’étend dans la pratique sur 35 années-lumière.

La brillante étoile 52 Cygni présente au centre de l’image est visible à l’œil nu si vous vous trouvez sous des cieux particulièrement sombres, mais elle n’est absolument pas reliée autrement que par la perspective à l’antique supernova.

 

la Nébuleuse du Papillon

Publié le 10/09/2025 à 14:44 par photocosmos

la Nébuleuse du Papillon

Cette vidéo emmène le spectateur dans un voyage spatial jusqu’à la nébuleuse du Papillon, également appelée NGC 6302.

 

Située à environ 3 400 années-lumière dans la constellation du Scorpion, la nébuleuse du Papillon est l’une des nébuleuses planétaires les mieux étudiées de notre galaxie.

La première image révélée dans cette vidéo met en évidence la nature bipolaire de la nébuleuse du Papillon en lumière optique et proche infrarouge, capturée par le télescope spatial Hubble de la NASA/ESA.

Ensuite, la nouvelle image Webb est superposée au centre de la nébuleuse du Papillon et le spectateur découvre une vue rapprochée de cette partie de l’objet, offrant une vision inédite de sa structure complexe.

Les données Webb sont complétées par celles du Grand Réseau Millimétrique/Submillimétrique de l’Atacama, un puissant réseau d’antennes paraboliques.

 

Les éruptions solaires.....

Publié le 02/09/2025 à 18:06 par photocosmos
Les éruptions solaires comme vous ne les avez jamais vues 
Image haute résolution de l’éruption solaire prise par le télescope solaire Inouye le 8 août 2024 à 20h12 TU. L’image mesure environ quatre fois le diamètre terrestre de chaque côté. Crédit : NSF/NSO/AURA….

Le plus grand télescope solaire du monde a capturé une puissante éruption solaire de classe X en août 2024.

 

Les éruptions solaires nous rappellent l’immense puissance de notre Soleil . Bien que l’étoile centrale de notre système solaire soit située à environ 150,000 millions de kilomètres de la Terre, ses éruptions ont suffisamment d’énergie pour provoquer des pannes de courant et perturber les communications radio

. Étudier les subtilités des éruptions solaires et autres phénomènes météorologiques spatiaux pourrait nous aider, nous les Terriens, à améliorer nos plans d’urgence lorsque l’excès d’énergie solaire se dirigera vers nous .

Le télescope solaire Daniel K. Inouye (DKIST) de la National Science Foundation a capturé des images incroyablement détaillées d’une éruption solaire.

Ces nouvelles images pourraient nous aider à mieux comprendre le champ magnétique solaire et à améliorer les prévisions météorologiques spatiales. Les résultats sont détaillés dans une étude publiée le 25 août dans The Astrophysical Journal Letters .

Le 8 août 2024, le Soleil a émis une éruption solaire de classe X1,3 à haute énergie . Les éruptions de classe X comme celle-ci sont incroyablement puissantes et peuvent même perturber les technologies terrestres .

Vers 16 h 12 HE, l’équipe de l’étude a utilisé le DKIST pour observer et photographier l’éruption solaire pendant sa phase de décroissance, vers la fin de l’événement. 

« C’est la première fois que le télescope solaire Inouye observe une éruption de classe X », a déclaré Cole Tamburri, co-auteur de l’étude et astrophysicien à l’Université du Colorado à Boulder, dans un communiqué . « Ces éruptions comptent parmi les événements les plus énergétiques produits par notre étoile, et nous avons eu la chance d’observer celle-ci dans des conditions d’observation idéales. »

Grâce à ce télescope sophistiqué, les astronomes ont observé ces caractéristiques solaires particulières à une très petite longueur d’onde appelée longueur d’onde H-alpha (environ 656,28 nanomètres).

Observer l’activité solaire avec autant de détails permet de révéler des aspects du comportement de notre étoile que les autres télescopes solaires ne peuvent pas capter.

Ils ont capturé des structures solaires appelées boucles coronales : de fines arches de plasma qui suivent le champ magnétique solaire. Ces boucles se produisent souvent juste avant le début d’une éruption solaire et persistent tout au long de celle-ci.

Elles peuvent elles-mêmes déclencher les sursauts d’énergie souvent observés provenant des champs magnétiques solaires. Elles sont également très chaudes, certaines atteignant plus d’un million de degrés Celsius. 

L’équipe s’est concentrée sur des centaines de ces boucles coronales de champ magnétique extrêmement fines au-dessus des rubans d’éruptions solaires.

En moyenne, ces boucles mesuraient environ 48 kilomètres de diamètre , mais certaines atteignaient la limite de résolution du télescope, soit 24 kilomètres. 

« Savoir qu’un télescope peut théoriquement faire quelque chose est une chose », a ajouté Maria Kazachenko, co-auteure de l’étude et astrophysicienne solaire. « Le voir fonctionner à cette limite est exaltant. »

Les théories astronomiques ont suggéré que les boucles coronales pourraient avoir une largeur comprise entre six et 62 miles et le DISKT permet de confirmer cette portée.

« Cela ouvre la porte à l’étude non seulement de leur taille, mais aussi de leurs formes, de leur évolution et même des échelles où se produit la reconnexion magnétique – le moteur des éruptions solaires », a déclaré Tamburri. 

L’une des théories les plus fascinantes est l’idée selon laquelle les boucles coronales pourraient être les éléments fondamentaux de la formation des éruptions solaires.

« Si c’est le cas, nous ne résolvons pas seulement des faisceaux de boucles [coronales] ; nous résolvons des boucles individuelles pour la première fois », ajoute Tamburri. « C’est comme passer de la vision d’une forêt à celle de chaque arbre. »

 

Le Quintette de Stephan

Publié le 02/09/2025 à 18:04 par photocosmos
Le Quintette de Stephan  
Cliquez sur l’image pour l’agrandir. Crédit : NASA, ESA, Hubble Legacy Archive…

Premier groupe galactique compact à avoir été identifié, le Quintette de Stephan est ici magnifié sur cette spectaculaire image réalisée à partir des données du projet Hubble Legacy Archive.

Situées à quelque 300 millions d’années-lumière, seules 4 galaxies de ce groupe ( NGC 7319, 7318A, 7318B, et 7317) sont véritablement en interaction gravitationnelle.

Ces galaxies présentent une coloration tirant fortement sur le jaune et des formes assez tourmentées dues aux effets de marée gravitationnelle consécutifs à leurs passages répétés à proximité les unes des autres.

Quant à la galaxie bleutée (NGC 7320), elle est en réalité beaucoup plus proche de nous que ses apparentes voisines, à seulement 40 millions d’années-lumière de distance.

Un indice de cette relative proximité nous est fourni par le fait que l’on parvienne à distinguer un grand nombre d’étoiles individuelles dans la galaxie bleue, alors que la luminosité des autres galaxies du groupe est beaucoup plus diffuse.

Enfin les étoiles visibles au premier plan, piquées d’aigrettes de diffraction, appartiennent encore à une autre galaxie, la nôtre, la Voie lactée.

Le Quintette de Stephan se situe dans les limites de la constellation de Pégase, le Cheval ailé.

À la distance estimée du quatuor de galaxies en interaction, ce champ de vision s’étend sur environ 500 000 années-lumière.

Mais en se déplaçant juste au-delà de ce champ, en haut et à droite, les astronomes peuvent identifier une autre galaxie, NGC 7320C, également distante de 300 millions d’années-lumière.

L’inclure ramènerait le quatuor en interaction au statut de quintette.

Poussière cosmique imposante

Publié le 26/08/2025 à 15:32 par photocosmos
Poussière cosmique imposante 
NASA/ESA/ASC/STScI….

Le télescope spatial James Webb a pris cette image d’une imposante éruption de gaz ionisé dans le complexe nuageux Chamaeleon I, à 625 années-lumière de la Terre.

 

Celle-ci, nommée HH 49/50, mesure des années-lumière et sa forme lui a valu le surnom de « tornade cosmique ».


Comment il s’est formé 

Les objets Herbig-Haro, de brillantes colonnes de gaz ionisé, peuvent se former lors de la naissance d’une étoile. Ils résultent des résidus – gaz et poussière – de la formation stellaire.

Ces matériaux peuvent s’agglomérer et former des planètes, rester en suspension sous forme de poussière et de météores, ou être projetés dans un puissant jet de plasma et créer un objet Herbig-Haro.

Un examen plus approfondi 

Le télescope a capturé ce champ de poussière et de débris au moment même où une jeune proto-étoile (probablement située quelque part en bas à droite, hors de la limite de l’image présentée ici) lui donnait cette forme.

La tache floue en haut se résout en une galaxie spirale lointaine, sans lien avec l’objet lui-même. Sa position apparente au-dessus de cet événement en cours n’est qu’une bizarrerie de notre perspective.

Ce que disent les experts :

Cette vue, et la grande distance, créent également quelques autres illusions d’optique, explique Macarena Garcia Marin, astrophysicienne à l’Agence spatiale européenne et membre de l’équipe qui a pris la nouvelle image.

Par exemple, les petits points qui semblent flotter devant la tornade cosmique ne sont pas de la poussière ; ce sont en réalité des galaxies entières qui brillent derrière elle. Les points pointus sont des étoiles solitaires.

L’avenir de notre planète

Publié le 26/08/2025 à 15:07 par photocosmos
L’avenir de notre planète 
…/…

L’humanité est devenue le pilote du vaisseau spatial Terre, que cela nous plaise ou non. La moitié des terres habitables de la planète est désormais consacrée à l’activité humaine.

 

Et en 2020, la masse de tous les matériaux fabriqués par l’homme dépasse désormais la masse de toutes les formes de vie sur Terre. Malgré tout cela, nous sommes encore des nouveaux venus – des pilotes non formés aux commandes d’une planète ancienne et en constante évolution.

Si nous voulons survivre à long terme et continuer à croître, nous devrons faire des avancées technologiques plus importantes que jamais.

Ce film explore les idées les plus folles, les plus ambitieuses et les plus dangereuses pour assurer la prospérité de la Terre et de l’humanité, en protégeant chacune de ses couches – de la lithosphère à la stratosphère.

Nombre de nos idées ne se matérialiseront peut-être jamais, mais en les rêvant, nous pouvons ouvrir nos esprits au plein potentiel de la volonté et de l’intellect humains.

L’avenir est à nous de le construire…