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Date de création : 20.01.2011
Dernière mise à jour : 21.10.2025
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ASTRONOMIE, CIEL,COSMOS,UNIVERS

Illustris, une simulation de l’Univers (vidéo)

Publié le 29/09/2024 à 20:34 par photocosmos

Illustris, une simulation de l’Univers (vidéo

Comment en sommes-nous arrivés là ? Lancez l’animation, installez-vous confortablement et admirez.

Cette simulation informatique de l’évolution de l’Univers, la plus vaste et la plus poussée jamais produite, nous offre un aperçu inédit sur la façon dont les galaxies se sont formées, mais aussi de nouvelles perspectives sur la place de l’humanité dans l’Univers.

Le projet Illustris, le plus grand de ce genre jamais entrepris, a nécessité en 2014 plus de 20 millions d’heures de calcul afin de suivre l’évolution sur plus de 13 milliards d’années de 12 milliards d’éléments au sein d’un cube de 35 millions d’années-lumière d’arête.

Cette simulation est la première à suivre la matière à l’œuvre dans la formation d’une grande variété de types de galaxies.

Au fur et à mesure de l’évolution de cet univers virtuel, une partie de la matière ayant accompagné l’Univers dans son expansion se condense rapidement afin de former des filaments, des galaxies et des amas de galaxies.

La vidéo adopte le point de vue d’une caméra virtuelle qui tournerait autour de cet univers en évolution, nous montrant d’abord la formation de filaments de matière noire, puis d’hydrogène dont la couleur est fonction de la température ( à 45 secondes), puis d’éléments lourds comme l’hélium ou le carbone ( à 1’30 »), avant de revenir à la trame de matière noire ( à 2’07 »).

En bas à gauche, on voit le temps écoulé depuis le Big Bang, tandis qu’en bas à droite est explicité le type de matière à l’écran. Les explosions visibles à 50 secondes correspondent à l’expulsion de bulles de gaz chaud par les trous noirs supermassifs rencontrés au coeur des galaxies.

Il existe des différences notables entre les processus que prévoit Illustris et ce que nous observons réellement dans l’univers aujourd’hui, et c’est précisément ce qui est intéressant, notamment la question de savoir pourquoi la simulation Illustris produit autant d’étoiles âgées.

Une énorme boule de feu illumine le ciel

Publié le 30/08/2024 à 15:15 par photocosmos
Une énorme boule de feu illumine le ciel nocturne au-dessus du Japon et laisse les habitants de Kagoshima sans voix
 
 
Une boule de feu explosive a traversé le ciel nocturne de la ville japonaise, terrifiant les habitants et laissant derrière elle un éclair aveuglant et un grondement assourdissant qui ont transformé la nuit en un spectacle cosmique inoubliable.
Dans la nuit du mardi 19 août, la ville de Kagoshima, sur l’île de Kyushu, dans le sud-ouest du Japon, a vécu une scène digne d’un film apocalyptique lorsqu’un éclair éblouissant a traversé le ciel et transformé l’obscurité en une lumière éclatante semblable au plein jour.
À 23 h 08, heure locale, une boule de feu a traversé le ciel, l’illuminant de lumières vertes et bleues avant de briller finalement d’un blanc éclatant, à la grande stupéfaction des habitants.

Dans la ville et dans d’autres parties de l’île, des caméras de surveillance ainsi que des habitants réactifs avec leurs téléphones portables ont pu capturer l’instant, qui est devenu viral en quelques minutes.

La nuit s’est transformée en jour

Certains témoins de l’événement ont indiqué que l’éclair était si intense que les maisons et les arbres étaient visibles en pleine nuit comme à l’aube.

Le phénomène inattendu a même provoqué un « bang supersonique », un événement acoustique qui se produit lorsqu’un objet vole plus vite que la vitesse du son et génère une onde de choc produisant un bruit fort semblable au tonnerre ou à une explosion.

Ceux qui l’ont vécu ont rapporté que l’onde avait même fait trembler les vitres, poussant de nombreuses personnes à sortir précipitamment.

De quoi s’agissait-il exactement ?

Les experts confirment qu’il ne s’agissait pas de débris spatiaux, mais d’un bolide — un météore exceptionnellement lumineux — qui est entré dans l’atmosphère. Il s’agit d’une masse de matière cosmique semblable à un ballon enflammé, visible à l’œil nu, traversant rapidement l’atmosphère avant de se fragmenter en plusieurs morceaux.

Les bolides sont des météores exceptionnellement lumineux.Les bolides sont des météores exceptionnellement lumineux.

Les estimations scientifiques indiquent que l’objet se déplaçait à une vitesse d’environ 21 kilomètres par seconde et qu’il est probablement tombé en mer, au sud de Kyushu.

Cela rend très difficile la récupération de fragments de météorites afin de les analyser et de mieux comprendre la formation du système solaire.

Les bolides les plus impressionnants de l’année 2025

Jusqu’à présent, d’autres bolides ont traversé le ciel en 2025, offrant des spectacles visuels saisissants.

Deux d’entre eux se sont particulièrement distingués en Espagne (en janvier et en mai). Le premier a été surtout observé dans la province de León, tandis que le second a illuminé le ciel nocturne au-dessus de Grenade et de Cordoue

D’autres événements se sont produits au cours de l’année en Australie-Occidentale, en Allemagne, en République tchèque ainsi que dans l’ouest des États-Unis.

Le plus marquant s’est produit le 26 juin en Géorgie, également aux États-Unis, cette fois dans le sud-est. Dans ce cas, le bolide a provoqué un phénomène explosif qui a causé des dégâts matériels. Un fragment a même traversé le toit d’une maison, mais heureusement, il n’y a pas eu de blessés.

les 7 plus belles photos d'astrophotographie au monde

Publié le 29/07/2024 à 18:45 par photocosmos

les 7 plus belles photos de la plus grande compétition d'astrophotographie au monde

« The Galaxy Devorer » est le fruit d'une collaboration de vingt astrophotographes. Ce cliché dévoile le globule cométaire CG4 dans la constellation de la Poupe. © SHARA

La beauté de l'univers captivée par l'objectif ! Le concours « Astronomy Photographer of the Year » dévoile ses 15 finalistes pour l'édition 2024. Des aurores boréales aux galaxies lointaines, ces clichés époustouflants nous transportent dans les merveilles du cosmos. Quelles images remporteront les honneurs cette année ?

L'Observatoire royal de Greenwich au Royaume-Uni vient d'annoncer les finalistes de la 16e édition du prestigieux concours « Astronomy Photographer of the Year ». Parmi plus de 3 500 candidatures provenant de 58 pays, 30 photographies exceptionnelles ont été sélectionnées. Ces clichés, capturés par des amateurs passionnés et des professionnels chevronnés, nous offrent un voyage captivant à travers les mystères de l'univers. Plongeons dans cette sélection des 15 plus belles photos d'astronomie en lice pour le titre convoité d'astrophotographe de l'année 2024.

Des aurores boréales aux confins de l'espace

Parmi les catégories les plus spectaculaires, celle des aurores boréales ne manque pas de nous éblouir. Le cliché intitulé Arctic Dragon, de Carina Letelier Baeza, capture une aurore boréale d'une rare intensité en Islande. Prise lors d'une tempête géomagnétique de niveau G2, cette image révèle un dragon céleste dansant au-dessus de l'Arctic Henge, un site inspiré de Stonehenge.

<em>Arctic Dragon</em>. © Carina LETELIER BAEZA

Arctic Dragon. © Carina LETELIER BAEZA

Dans la catégorie « Homme et espace », Stefan Liebermann nous transporte au cœur du désert du Namib avec sa photo Abandoned House. Cette composition onirique juxtapose une maison abandonnée illuminée et la Voie lactée, créant un contraste saisissant entre le terrestre et le céleste.

L'Espagnol José Miguel Picon Chimelis nous offre, quant à lui, une vue panoramique époustouflante de la montagne Eystrahorn en Islande. Son cliché A Night with the Valkyries immortalise une tempête géomagnétique d'une rare intensité, parant le ciel de couleurs surréalistes.

Plongée au cœur des galaxies et des nébuleuses

La catégorie « Galaxies » nous réserve des images à couper le souffle. Le cliché The Galaxy Devorer, fruit d'une collaboration de vingt astrophotographes, dévoile le globule cométaire CG4 dans la constellation de la Poupe. Cette structure cosmique captivante semble sur le point d'engloutir la galaxie PGC 21338.

Kevin Morefield nous offre une vue exceptionnelle de la galaxie du Sombrero (M104) avec son image The Inner Dust Lanes of M104. Capturée depuis l'observatoire d'El Sauce au Chili, cette photographie révèle les détails intimes des anneaux de poussière entourant le noyau galactique.

À gauche, éjection au bord du Soleil, <em>Solar Pulsation</em>, © Wenlian LI. À droite, <em>The Scream of a Dying Star </em>figure les dentelles du Cygne © Yann SAINTY
 
À gauche, éjection au bord du Soleil, Solar Pulsation, © Wenlian LI. À droite, The Scream of a Dying Starfigure les dentelles du Cygne © Yann SAINTY

Dans la catégorie « Étoiles et nébuleuses », le Français Yann Sainty se distingue avec The Scream of a Dying Star. Ce cliché saisissant des dentelles du Cygne, vestige d'une supernova, évoque le célèbre tableau Le Cri d'Edvard Munch, symbolisant le son résonnant dans l'espace après la mort d'une étoile.

Du système solaire aux confins de l'univers

Le système solaire n'est pas en reste dans cette sélection. Gwenaël Blanck nous fait revivre l'éclipse solaire totale du 20 avril 2023 à Exmouth, en Australie, avec son collage Total Solar Eclipse. Cette image composite révèle la magnifique couronne solaire, la chromosphère rose et les intéressants grains de Baily.

L'Australien Andy Casely nous offre une vue exceptionnelle de Saturne et de six de ses lunes avec Saturn with Six Moons. Cette image, capturée depuis les Blue Mountains en Australie, met en évidence l'inclinaison des anneaux de la planète et la proximité de sa lune Titan.

Enfin, Eduardo Schaberger Poupeau nous surprend avec A Whale Sailing The Sun, un cliché étonnant montrant un filament solaire en forme de baleine de plasma traversant la surface de notre Étoile.

Ces photographies exceptionnelles témoignent de la beauté infinie de notre univers et de la passion des astrophotographes qui nous la révèlent. Les lauréats des différentes catégories seront annoncés le 14 septembre prochain, couronnant ainsi les plus talentueux capteurs d'étoiles de cette année.

 

les premières traces fossiles de vie sur Mars !

Publié le 27/07/2024 à 09:20 par photocosmos

les premières traces fossiles de vie sur Mars !

Le rover martien Perseverance de la Nasa a pris ce selfie le 23 juillet 2024, le 1218e jour martien, ou sol, de la mission. À gauche du rover, près du centre de l’image, se trouve le rocher en forme de pointe de flèche surnommé « Cheyava Falls », qui présente des caractéristiques qui pourraient permettre de déterminer si Mars abritait une vie microscopique dans un passé lointain. Le petit trou noir dans la roche est l’endroit où Perseverance a prélevé un échantillon de carotte, qui se trouve maintenant dans un tube à échantillon stocké dans le ventre du rover. La tache blanche à droite du trou est l’endroit où le rover a utilisé un outil d’abrasion pour dégager la surface supérieure, permettant aux instruments scientifiques d’étudier la composition de la roche. Le selfie est composé de 62 images prises par la caméra Watson (Wide Angle Topographic Sensor for Operations and eNgineering) située à l'extrémité du bras robotique du rover. Les images ont été assemblées après avoir été renvoyées sur Terre. © Nasa, JPL-Caltech, MSSS

Les chercheurs de la Nasa en charge de l'analyse des données collectées par le rover martien Perseverance sont si excités que moins d'une semaine après avoir prélevé des échantillons d'une roche martienne, et sans attendre une publication à ce sujet avec revue par les pairs, ils ont décidé de publier un communiqué sur leur découverte. Bien qu'incitant à la prudence, car on ne peut encore trancher, certaines des caractéristiques de cette roche encore jamais trouvées sur Mars laissent à penser qu'elles auraient été produites par des formes de vie microbiennes et non par des processus abiotiques naturels imitant des processus du vivant.

La nouvelle s'est répandue rapidement sur les réseaux sociaux de la noosphère le soir du 25 juillet 2024 et elle a fait l'objet d'un communiqué mesuré de la Nasa mais sans qu'aucun article ne soit encore publié ou n'ait fait l'objet d'une évaluation par les pairs (peer review). Le rover Perseverance a découvert et échantillonné une roche martienne ce mois de juillet 2024 dont les caractéristiques fascinent les exobiologistes et les planétologues, comme Rosaly Lopes, qui se demandent s'ils ne tiennent pas enfin la preuve que Mars abritait une vie microscopique dans un passé lointain.

Le communiqué de l'équipe scientifique du rover Perseverance met cependant bien en garde qu'en l'état, les traces retrouvées dans la roche qui mesure 1 mètre sur 0,6 mètre et surnommée « Cheyava Falls », en référence sur Terre à une cascade du Grand Canyon, pourraient aussi avoir été produites par des processus abiotiques. On se souvient en 1996 de l'affaire de la météorite martienne ALH84001 qui semblait contenir des traces fossiles de bactéries martiennes, mais dont la communauté scientifique considère depuis plus d'une décennie qu'il s'agit en fait plus probablement de contaminations terrestres.

Toujours est-il que cette roche a fourni une carotte le 21 juillet 2024 qui est le 22e échantillon du rover destiné à être un jour prochain ramené sur Terre pour y faire l'objet d'une analyse robuste et complète, ce qui n'est pas possible avec Perseverance et laisse donc l'affaire en suspens. La roche a été découverte sur la bordure nord de la vallée de la Neretva, une ancienne vallée fluviale mesurant 400 mètres de large qui a été creusée par l'eau se précipitant dans le cratère de Jezero il y a des milliards d'années, y formant même un delta (voir la vidéo ci-dessous).

On sait déjà grâce à l'instrument Sherloc (Scanning Habitable Environments with Raman & Luminescence for Organics & Chemicals) du rover que la roche contient des composés organiques carbonés (ce qui n'est pas forcément une preuve qu'ils proviennent de processus biotiques).

Le rover martien Perseverance de la Nasa a utilisé son instrument Mastcam-Z pour visualiser cet espace de travail autour de l'échantillon prélevé sur un rocher surnommé « <em>Cheyava Falls</em> ». Un trou de forage est visible (à l'extrême gauche) où un échantillon a été prélevé le 21 juillet 2024. À droite, se trouve un rocher surnommé « <em>Steamboat Mountain</em> ». Une zone d'abrasion blanche circulaire est visible sur chaque rocher ; c'est là que le rover a utilisé un outil d'abrasion pour dégager la surface supérieure, permettant aux instruments d'étudier la composition des roches. Les images qui composent ce composite ont été prises par l'instrument Mastcam-Z du rover le 23 juillet 2024, le 1217<sup>e</sup> jour, ou sol, de la mission. © Nasa, JPL-Caltech, MSSS

Le rover martien Perseverance de la Nasa a utilisé son instrument Mastcam-Z pour visualiser cet espace de travail autour de l'échantillon prélevé sur un rocher surnommé « Cheyava Falls ». Un trou de forage est visible (à l'extrême gauche) où un échantillon a été prélevé le 21 juillet 2024. À droite, se trouve un rocher surnommé « Steamboat Mountain ». Une zone d'abrasion blanche circulaire est visible sur chaque rocher ; c'est là que le rover a utilisé un outil d'abrasion pour dégager la surface supérieure, permettant aux instruments d'étudier la composition des roches. Les images qui composent ce composite ont été prises par l'instrument Mastcam-Z du rover le 23 juillet 2024, le 1217e jour, ou sol, de la mission. © Nasa, JPL-Caltech, MSSS
La roche la plus déroutante jamais étudiée par Perseverance

Ken Farley, scientifique du projet Perseverance de Caltech à Pasadena, aux États-Unis, explique à ce sujet que « les chutes de Cheyava (Cheyava Fallsen anglais) sont la roche la plus déroutante, la plus complexe et potentiellement la plus importante jamais étudiée par Perseverance. D'un côté, nous avons détecté pour la première fois de la matière organique, des taches colorées caractéristiques indiquant des réactions chimiques que la vie microbienne pourrait utiliser comme source d'énergie et des preuves évidentes que l'eau - nécessaire à la vie - a traversé la roche. D'un autre côté, nous n'avons pas pu déterminer exactement comment la roche s'est formée et dans quelle mesure les roches voisines ont pu chauffer les chutes de Cheyava et contribuer à ces caractéristiques ».

Quels secrets pourrions-nous percer en étudiant des échantillons de Mars dans des laboratoires ultramodernes sur Terre ? Les scientifiques du monde entier sont impatients de le découvrir. À la fin de l'automne 2023, le rover Perseverance Mars de la Nasa a collecté 21 échantillons scientifiquement sélectionnés de roches martiennes, qui, selon les scientifiques, pourraient contenir des preuves extraordinaires pour aider à répondre à des questions vieilles de plusieurs siècles telles que : La vie a-t-elle jamais existé sur Mars ? ou Comment la Planète rouge a-t-elle évolué au fil du temps ? Le rover Perseverance a collecté un ensemble diversifié d’échantillons, notamment des roches sédimentaires qui sont efficaces pour préserver des traces de la vie anciennes. Il y a aussi des roches ignées, qui peuvent nous renseigner sur les débuts de l'évolution de Mars. Grâce à une série de futures missions appelées Mars Sample Return, ces échantillons pourraient être amenés sur Terre pour une étude approfondie et pourraient aider les exobiologistes dans leur recherche de signes d’une vie microbienne ancienne sur la Planète rouge. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Nasa, JPL-Caltech, ESA, GSFC, MSFC, JSC, MAVEN, Lunar and Planetary Institute

En ce qui concerne l'aspect « peau de léopard » des chutes de Cheyava, David Flannery, astrobiologiste et membre de l'équipe scientifique de Perseverance de l'université de technologie du Queensland en Australie, déclare dans le communiqué de la Nasa que « ces taches sont une grande surprise. Sur Terre, ces types de caractéristiques dans les roches sont souvent associés aux traces fossilisées de microbes vivant dans le sous-sol ».

Mais le chercheur ajoute : « Nous avons traité cette roche avec des lasers et des rayons X et l'avons photographiée littéralement jour et nuit sous presque tous les angles imaginables. Scientifiquement, Perseverance n'a rien de plus à offrir. Pour comprendre pleinement ce qui s'est réellement passé dans cette vallée fluviale martienne du cratère Jezero il y a des milliards d'années, nous voudrions rapporter l'échantillon des chutes de Cheyava sur Terre, afin qu'il puisse être étudié avec les puissants instruments disponibles dans les laboratoires. »

Le rover martien Perseverance de la Nasa a capturé cette image d'un rocher surnommé « <em>Cheyava Falls</em> » découvert dans un ancien lit de rivière dans la région « <em>Bright Angel </em>» du cratère Jezero de Mars. Cette image de la roche a été capturée à l'aide d'une caméra appelée Watson, qui fait partie de la suite d'instruments Sherloc. Sur toute la longueur du rocher se trouvent de grandes veines de sulfate de calcium blanc. Entre ces veines, des bandes de matériau dont la couleur rougeâtre suggère la présence d'hématite, l'un des minéraux qui donnent à Mars sa teinte rouille caractéristique. Les scientifiques s'intéressent particulièrement aux taches claires de la taille d'un millimètre et de forme irrégulière sur la bande rougeâtre centrale (du coin inférieur gauche au coin supérieur droit de l'image) qui sont entourées d'un mince anneau de matériau sombre, semblable à des taches de léopard. Des taches de ce type sur les roches terrestres sédimentaires peuvent se produire lorsque des réactions chimiques impliquant l'hématite font passer la roche du rouge au blanc. Ces réactions peuvent également libérer du fer et du phosphate, provoquant peut-être la formation de halos noirs, et elles peuvent être une source d'énergie pour les microbes, d'où l'association entre ces caractéristiques et les microbes dans un environnement terrestre. Le matériau blanc et bosselé observé de chaque côté des taches est parsemé de quelques cristaux d'olivine verts, qui se forment dans des roches ignées telles que des coulées de lave. On ne sait pas si l'olivine s'est formée en même temps que les taches de léopard ; les scientifiques espèrent établir une chronologie de la formation de l'olivine et des taches. © Nasa, JPL-Caltech, MSSS
 
Le rover martien Perseverance de la Nasa a capturé cette image d'un rocher surnommé « Cheyava Falls » découvert dans un ancien lit de rivière dans la région « Bright Angel» du cratère Jezero de Mars. Cette image de la roche a été capturée à l'aide d'une caméra appelée Watson, qui fait partie de la suite d'instruments Sherloc. Sur toute la longueur du rocher se trouvent de grandes veines de sulfate de calcium blanc. Entre ces veines, des bandes de matériau dont la couleur rougeâtre suggère la présence d'hématite, l'un des minéraux qui donnent à Mars sa teinte rouille caractéristique. Les scientifiques s'intéressent particulièrement aux taches claires de la taille d'un millimètre et de forme irrégulière sur la bande rougeâtre centrale (du coin inférieur gauche au coin supérieur droit de l'image) qui sont entourées d'un mince anneau de matériau sombre, semblable à des taches de léopard. Des taches de ce type sur les roches terrestres sédimentaires peuvent se produire lorsque des réactions chimiques impliquant l'hématite font passer la roche du rouge au blanc. Ces réactions peuvent également libérer du fer et du phosphate, provoquant peut-être la formation de halos noirs, et elles peuvent être une source d'énergie pour les microbes, d'où l'association entre ces caractéristiques et les microbes dans un environnement terrestre. Le matériau blanc et bosselé observé de chaque côté des taches est parsemé de quelques cristaux d'olivine verts, qui se forment dans des roches ignées telles que des coulées de lave. On ne sait pas si l'olivine s'est formée en même temps que les taches de léopard ; les scientifiques espèrent établir une chronologie de la formation de l'olivine et des taches. © Nasa, JPL-Caltech, MSSS

Le rover Perseverance de la Nasa a fait des observations très convaincantes dans une roche martienne qui, avec une étude plus approfondie, pourraient prouver que la vie était présente sur Mars dans un passé lointain – mais comment pouvons-nous le déterminer à partir d'une roche, et que devons-nous faire pour le confirmer ? Morgan Cable, scientifique de l'équipe Perseverance, y regarde de plus près. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Nasa, JPL
Des traces fossilisées de microbes vivant dans le sous-sol ?

Encore une fois, la prudence s'impose dans l'interprétation des données actuelles qui laissent au moins penser que les roches échantillonnées par Perseverance, ont d'abord été déposées sous forme de boues, par des écoulements d'eau, avec des composés organiques mélangés qui ont fini par se cimenter. Plus tard, un deuxième épisode d'écoulement de fluide a pénétré dans les fissures de la roche, permettant des dépôts minéraux qui ont créé les grandes veines blanches de sulfate de calcium visibles aujourd'hui.

 

il y a probablement des grottes sur la Lune

Publié le 25/07/2024 à 19:22 par photocosmos
Oui, il y a probablement des grottes sur la Lune
Représentation d’astronautes à proximité de l’entrée d’une grotte sur la Lune. (NASA)

Sous les îles d’Hawaï se trouvent des systèmes de tunnels souterrains forgés par le feu : des tubes de lave ou « pyroducs » créés par les volcans des îles. Désormais refroidis, ces passages rocheux abritent une diversité de créatures fascinantes .

 

De nouvelles analyses suggèrent que des réseaux de cavernes similaires nés du magma en mouvement existent sur la Lune et qu’un jour, ils pourraient eux aussi héberger la vie, la nôtre.

Depuis un demi-siècle, les scientifiques se demandent si les nombreux creux et trous de la Lune mènent à des cavernes.

Mais les preuves au-delà des entrées potentielles font défaut. Désormais armés de méthodes analytiques plus récentes, les chercheurs ont décidé de réexaminer les données recueillies par l’instrument radiofréquence miniature du Lunar Reconnaissance Orbiter il y a quinze ans.

Le motif des réflexions radar de la fosse Mare Tranquillitatis – l’un des meilleurs prétendants à une entrée de grotte découverte à ce jour – indique qu’un réseau de grottes se trouve effectivement en dessous.

« L’explication la plus probable de nos observations est un tube de lave vide », a déclaré le co-auteur Leonardo Carrer dans un communiqué .

« Les grottes lunaires sont restées un mystère pendant plus de 50 ans. C’était donc excitant de pouvoir enfin prouver l’existence de l’un d’eux », ont déclaré Carrer et son collègue Lorenzo Bruzzone à l’Associated Press .

Et c’est une bonne chose pour ceux qui espèrent vivre sur la Lune. Étant donné que la surface lunaire est bombardée par le rayonnement solaire et cosmique, toute personne passant du temps sur la Lune aura besoin d’une base bien protégée – et un tube de lave vide pourrait bien faire l’affaire.

L’orbite d’Apophis déviée ......

Publié le 23/07/2024 à 20:23 par photocosmos
L’orbite d’Apophis déviée par la gravité terrestre
…/…

Le vendredi 13 avril 2029, le tristement célèbre astéroïde Apophis passera à proximité de la Terre. Passant à moins de 40 000 km, il sera visible à l’œil nu.

 

A cette distance, la gravité terrestre aura un impact notable sur le passage de l’astéroïde, modifiant sa trajectoire et amplifiant l’incertitude sur son orbite.

Jusqu’à récemment, il y avait une faible chance que ce rapprochement puisse pousser Apophis vers une nouvelle orbite dangereuse, dans laquelle l’astéroïde de 350 m pourrait percuter la Terre lors d’un futur voyage autour du Soleil.

Heureusement,  les récentes observations radar  ont réduit l’incertitude de la trajectoire d’Apophis à un tel point que même avec les effets de modification de l’orbite du prochain survol en 2029, toute chance d’impact en 2068 ou longtemps après est exclue.

La galaxie du Têtard

Publié le 22/07/2024 à 17:53 par photocosmos
La galaxie du Têtard 
  Crédit: Hubble Legacy Archive, ESA, NASA.

Pourquoi cette galaxie a-t-elle une si longue queue ?

Dans cette vue époustouflante, fondée sur les données des archives Hubble Legacy, de lointaines galaxies offrent une toile de fond spectaculaire à la galaxie spirale perturbée Arp 188, la galaxie du Têtard.

Le Têtard cosmique se trouve à seulement 420 millions d’années-lumière de nous, dans la constellation boréale du Dragon.

Sa queue, qui attire l’attention, mesure environ 280 000 années-lumière de long et comprend des amas d’étoiles massives et brillantes de couleur bleue.

On raconte qu’une galaxie intruse plus compacte serait passée devant Arp 188 – de droite à gauche sur cette vue – et se serait retrouvée derrière le Têtard sous l’effet de l’attraction gravitationnelle.

Au cours de cette rencontre, les forces de marée auraient attiré les étoiles, le gaz et la poussière de la galaxie spirale, formant ainsi une queue spectaculaire.

La galaxie intruse elle-même, estimée à environ 300 000 années-lumière derrière le Têtard, est visible à travers les bras spiraux d’avant-plan en haut à droite.

À l’instar de son homonyme amphibien, la galaxie du Têtard perdra probablement sa queue en vieillissant, les amas d’étoiles de la queue formant de plus petits satellites de la grande galaxie spirale.

 

L’amas globulaire Omega du Centaure

Publié le 16/07/2024 à 18:37 par photocosmos
L’amas globulaire Omega du Centaure 
Cliquez sur l’image pour l’agrandir. Crédit : Juergen Stein

L’amas globulaire Omega du Centaure rassemble environ 10 millions d’étoiles beaucoup plus vieilles que le Soleil dans un volume de quelque 150 années-lumière de diamètre.

Également connu sous le nom de NGC 5139, distant d’environ 15 000 années-lumière, c’est le plus grand et le plus brillant des quelque 200 amas globulaires connus qui errent dans le halo de notre Voie lactée.

Alors que la plupart des amas stellaires sont constitués d’étoiles ayant le même âge et la même composition, l’énigmatique Omega Cen montre la présence de populations stellaires différentes, d’âges et d’abondances chimiques variés.

En fait, Omega Cen pourrait être le noyau résiduel d’une petite galaxie ayant fusionné avec la Voie lactée.

D’une teinte jaunâtre, les étoiles géantes rouges d’Omega du Centaure sont faciles à repérer dans cette vue télescopique très nette.

L’exploration de cet amas dense d’étoiles par le télescope spatial Hubble, qui a duré deux décennies, a révélé l’existence d’un trou noir massif près du centre de l’amas.

 

Une planète puante comme un œuf

Publié le 16/07/2024 à 18:34 par photocosmos
Une planète puante comme un œuf avec de la pluie de verre 
HD 189733 b

Selon une nouvelle étude, une planète lointaine connue pour son climat désastreux dégage également une odeur d’œufs pourris.

 

Les scientifiques ont étudié l’atmosphère de HD 189733 b, caractérisée par des températures brûlantes et des précipitations semblables à de la pluie de verre, en utilisant les données du télescope spatial James Webb.

Le sulfure d’hydrogène, également présent sur Jupiter, constitue la majeure partie de l’atmosphère de HD 189733 b et émet un peu de bruit, selon les chercheurs. Le gaz est également émis lors des pets.

La découverte de ce sulfure d’hydrogène ici est l’une des premières détections sur une exoplanète – ou une planète située en dehors de notre système solaire.

« Donc, si votre nez pouvait fonctionner à 1 000 °C… l’atmosphère sentirait les œufs pourris », a déclaré le Dr Guangwei Fu, astrophysicien à Johns Hopkins qui a dirigé la recherche.

Bien que le sulfure d’hydrogène soit l’un des gaz indiquant que des planètes lointaines pourraient abriter des organismes extraterrestres, les chercheurs ne recherchent pas la vie sur cette planète car c’est une géante gazeuse, comme Jupiter, et trop chaude.

Cependant, ils affirment que la découverte de sulfure d’hydrogène ici est un pas en avant vers la compréhension de la formation des planètes.

L’étude a été publiée dans la revue Nature.

Bouchons en orbite lunaire : la sonde sud-coréenne

Publié le 15/07/2024 à 17:31 par photocosmos

Bouchons en orbite lunaire : la sonde sud-coréenne Danuri face à 40 alertes de collision !

Le trafic spatial lunaire bientôt bouché ? Premiers signes. © Daniel Chrétien, Image Creator (image générée avec IA)

Des bouchons en orbite lunaire ? Les agences spatiales sonnent l’alerte tandis que les missions se multiplient autour de notre satellite ces dernières années. Une sonde de Corée du Sud a connu 40 avertissements de risque de collision en seulement 18 mois !

Le chiffre est assez ahurissant. La sonde spatiale Kplo (alias Danuri) de l'agence spatiale sud-coréenne a connu 40 « alertes rouges » de potentielles conjonctions avec d'autres sondes depuis son entrée en orbite lunaire en décembre 2022. Communiqué à l'occasion du 6e sommet sur la durabilité de l'espace à Tokyo, ce nombre montre combien cette situation alarmante nécessite une coordination internationale.

Une plateforme commune pour suivre le trafic

L'agence spatiale de Corée du Sud (Kari) précise qu'une partie de ces alertes étaient finalement qualifiées bénignes après traitement de données supplémentaires, et que d'autres alertes ont pu être évitées par une simple manœuvre de maintien en orbite de Danuri. Mais dans trois situations, la sonde a dû faire une manœuvre spécifique pour éviter la sonde LRO de la Nasa, la sonde indienne Chandrayaan-2, ainsi que l'atterrisseur japonais Slim (avant son alunissage chaotique).

Ces manœuvres sont préjudiciables car elles puisent dans les réserves de carburant de la sonde dédiées à son maintien en orbite, ce qui réduit in fine son espérance de vie. L'orbite de Danuri est proche de celles du LRO et de Chandrayaan-2, si bien que les agences respectives ont partagé leurs données orbitales sur une plateforme commune de la Nasa.

Ambiance Apollo dans ces images ! La Terre photographiée depuis l'orbite lunaire par Dunari. © Kari
 
Ambiance Apollo dans ces images ! La Terre photographiée depuis l'orbite lunaire par Dunari. © Kari
 
 
Surpopulation sélène ?

Désertée pendant des décennies, la Lune est devenue la scène de théâtre de nombreuses opérations. Et nous ne sommes qu'à l'Acte 1 avec quelques petites missions automatiques. Les actes suivants compteront des missions habitées, des bases lunaires, la station spatiale internationale Gateway, et plusieurs constellations satellites pour fournir communications et GPS.

Ainsi, le trafic spatial dans l'environnement cislunaire risque d'être surpeuplé. Une étude a même imaginé un scénario fou avec jusqu’à 1 000 objets en orbite ! Certaines puissances spatiales ainsi que la branche spatiale de l'ONU appellent à la mobilisation pour créer des protocoles pour gérer le risque de collision. Pas gagné !