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elle est super belle rayonnante dans une telle tenue meri anonyme ! http://photoco smos.centerblo g.net
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une anecdote intéressante sur la résistance individuelle des français face au nazisme. comm e quoi il est enc
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Date de création : 20.01.2011
Dernière mise à jour : 25.11.2025
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CATHEDRALES-ABBAYES-COUVENTS

ABBAYE DE MURBACH

Publié le 05/09/2017 à 16:23 par photocosmos Tags : image blog roman france photos création rose sur éléments saint

ABBAYE DE MURBACH

 https://www.visorando.com/images/original/abbaye-de-murbach-visorando-588.jpg

Fondée en 727 par Eberhard, neveu d'Odile de Hohenbourg, fondatrice de l'abbaye dite du Mont Sainte Odile, à l'aide du moine Pirmin. Le roi Thierry IV et l'évêque Widegern de Strasbourg accèptent l'implantation et le droit aux moines d'élire leur abbé. Indépendante dès sa création, l'abbaye va connaître une expansion fulgurante, grâce aux dons des seigneurs, d'abord locaux, puis européens.

http://www.photos-alsace-lorraine.com/thumb/43341.jpg

Le grand empereur Charlemagne sera lui-même, un temps, abbé laïc de Murbach, alors qu'il offrit à l'abbé Simbert le titre d'évêque d'Augsbourg.
La première grande crise de l'abbaye se déroule en 926, lorsque les Hongrois pillent le lieu; sept moines alors en place sont tués, et prendront le statut de martyrs reconnus dans toute l'Alsace. un autel, toujours en place, leur est dédié dans l'abbaye.

http://www.musiqueorguequebec.ca/orgues/france/murbach23.jpg

 

L'âge d'or de Murbach

L'abbaye se relève et continue son expansion : terres en Allemagne, en Suisse, gérance de mines, de chateaux, de sites thermaux... Au point qu'en 1228, l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen offre aux abbés de Murbach le statut de princes-abbés, les possessions de l'abbaye devenant alors principauté d'empire.
Charles Quint cèdera même le droit régalien de battre monnaie. L'abbaye est alors à son apogée.

http://carto.tourisme-alsace.info/DotNet/LEI.Smallit/smallit.aspx?width=642&height=300&crop=1&imageurl=http://apps.tourisme-alsace.info/photos/essais/photos/abbaye_murbach_4.jpg

À partir de la fin du XVIe siècle, la gloire de l'abbaye décline peu à peu. Le régime de la commende (abbé sans droits sur la discipline des moines) y est mal vécu et les tensions se forment avec le pape et l'empereur.
Les troupes du duc de Saxe viendront même saccager l'abbaye en 1625 et 1640, et le prince-abbé perd le droit de battre monnaie quand, en 1648, l'Alsace est cédée au Royaume de France.

http://a136.idata.over-blog.com/4/41/63/11/Murbach/Murbach-0034.JPG

https://histoiresduniversites.files.wordpress.com/2015/12/p1340504.jpg

La chute de la principauté-abbaye de Murbach

Les moines, sans abbé sur le site même de Murbach à cause de la commende, décident de quitter définitivement l'abbaye en 1720 pour rejoindre Guebwiller. Murbach regagne le droitd'élire un coadjuteur en 1736, lequel obtiendra du pape Clément XIII de quitter définitivement Murbach pour Guebwiller en 1759.
Du coup, l'abbaye, laissée vide, est sécularisée en 1764, et devient un chapitre de chanoines.

https://img.webme.com/pic/m/marbach-culture/abbaye2.png

 

Avec la Révolution française, le coup de grâce est porté à l'abbaye anciennement si glorieuse. Le chapitre est saccagé et déserté et le dernier prince-abbé meurt en 1839.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/18/2010_01_11_Murbach.jpg

Une partie de l'abbaye en témoignage

De nos jours, de la grande abbaye du XIIe siècle il ne reste que le chevet et le choeur sous les deux grandes tours en grès rose. Le style roman est néanmoins toujours représenté, et la partie en place est dans un superbe état de conservation. La façade mérite à elle-seule plusieurs minutes d'observation.

http://www.alsace-passion.com/murbach/murbach-gisant.jpg

À l'intérieur, des éléments d'époques sont visibles par le visiteur : le gisant du fondateur de l'abbaye, le comte Eberhard d'Eguisheim, ou l'autel dédié aux sept moines martyrs morts au Xe siècle. En faisant le tour, on imagine volontier l'ancienne nef d'une cinquantaine de mètres de long à la place du cimetière actuel.

http://www.mes-ballades.com/68/image-68/Eglise-Saint-L%C3%A9ger_hiver_neige_a_Murbach_68530_Haut-Rhin_r%C3%A9gion_Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine_en_France-1.jpg

 



Cathédrale russe de Paris, un imbroglio orthodoxe

Cathédrale russe de Paris, un imbroglio orthodoxe

A peine venait-on de fêter le 150e anniversaire de la cathédrale russe de la rue Daru, qu’un projet architectural visant à édifier une nouvelle église orthodoxe dans le VIIe arrondissement de Paris soulève les polémiques.

Cathédrale russe de Paris

L'histoire de la cathédrale orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky (rue Daru à Paris) est liée aux pages noir de la Russie. Construite en 1861, son style russo-byzantin comporte cinq bulbes dorés surmontés de croix russes à huit pointes. Après la Révolution de 1917, les Russes exilés dans la capitale se trouvent dans le sanctuaire, centre spirituel mais aussi lieu où se célèbrent les évènements importants de la communauté.

L'histoire de la cathédrale

 

Les Russes blancs, c’est bien connu, ont tous été modistes ou chauffeurs de taxi. Combien de grands-ducs, arrivés à Paris au lendemain de la Révolution, ont-ils dû troquer leur fastueuse existence pétersbourgeoise contre le quotidien d’un chauffeur de la G7 ? Contraints à abandonner leur palais, leur isba, leur voiture à cheval et leur chapka, ils s’accrochaient au moins à une chose : leur foi.

Bulbe

Au sommet de chaque bulbe, la croix orthodoxe à huit pointes. La transversale supérieure porte l'inscription INRI (Iesus Nazareus Rex luderem); la transversale médiane est la pièce de bois où furent clouées les mains du Christ; celle du bas, où furent cloués les pieds du Christ. Sa disposition en biais évoque les deux larrons crucifiés aux côtés de Jésus, l'un animé des forces du mal la tire vers le bas, tandis que l'autre, attiré par le bien, la tire vers le haut

Le tableau est bien sûr partiel car les Russes blancs immigrés en France – on en compte quelque 50 000 à Paris au début des années 1920 – n’étaient qu’en minorité de souche aristocratique. Mais la plupart, riches et pauvres, apportaient dans leurs valises une icône, une gravure pieuse ou encore une croix… Ce qui explique que les églises orthodoxes aient prospéré dans leur sillage.

Tours

Il est vrai que les plus importantes existaient déjà, reliquat des excellentes relations diplomatiques maintenues au XIXe siècle et des besoins de la communauté de la Côte d’Azur. À Nice, les villégiateurs se multiplient après la guerre de Crimée. Dans le Guide des Russes en France, Raymond de Ponfilly mentionne ce chiffre étonnant : 2 500 Russes ont séjourné plus de deux mois à Nice pendant l’hiver 1880-1881 !

Entrée

L'entrée principale de la cathédrale, qui abrite en fait deux paroisses : Saint-Alexcandre-Nevksy (dans l'église haute) et Sainte-Trinité (dans la crypte)

Pour prier, ils disposaient de l’une des plus anciennes églises russes établies en France, celle dédiée à saint Nicolas le Thaumaturge, dont la première pierre fut posée le 14 décembre 1858 par le grand-duc Constantin. Soit une primauté de quelques mois sur la même cérémonie (le 6 mars 1859) à la cathédrale parisienne de la rue Daru…

Mosaique

La capitale, dans laquelle une mission diplomatique permanente russe était établie depuis 1717 grâce à Pierre le Grand, avait déjà son église, mais il lui en fallait une plus spectaculaire ! Les travaux de restauration à Constantinople avaient attiré l’attention sur Sainte-Sophie et c’est donc sur un modèle hybride, russo-byzantin, que s’éleva la nouvelle cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky.

Rue

En 1861, elle est inaugurée avec ses coupoles en pyramide et ses petits bulbes dorés, qui en feront un repère emblématique (classé monument historique en 1981). En juin 1867, l’empereur Alexandre II s’y recueille. Le coeur encore battant, il promet le don d’une icône remarquable. C’est qu’il vient d’échapper à un attentat au bois de Boulogne… Ce jour-là, sous la voûte, c’est une impressionnante concentration de têtes couronnées : il y a Alexandre II et son épouse Marie, Napoléon III et Eugénie, deux grands-ducs, une grande-duchesse, le roi de Prusse Guillaume Ier, et même Bismarck !

 

 



Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi, chef d'oeuvre gothique

Publié le 27/07/2017 à 21:11 par photocosmos Tags : image france rose art bleu sur anges patrimoine

Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi, chef d'oeuvre gothique

 

La cathédrale Sainte-Cécile d'Albi plantée au cœur d'Albi, domine le Tarn. Ce vaisseau de brique ressemble plus à une forteresse défensive qu'à une cathédrale ouverte à la foi. Dès qu'on l'aperçoit, ses dimensions fascinent. Visite et découverte de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.

Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi

Vu du Tarn, le clocher de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi tend son cou puissant dans le ciel comme pour dire aux plaisanciers que tout écart de navigation sera puni. Postées à son chevet, ses énormes pattes en cube s'enchâssent dans le sol et invitent à virer au large, sous l'œil des fenêtres en meurtrières.

Au pied de la tour clocher de la cathédrale Sainte-Cécile-d'Albi, les contreforts en tourelles immenses obus pointés vers l'azur, ont la rondeur rassurante des baobabs. Du nord, du sud, de l'est ou de l'ouest, on ne voit qu'elle, dragon impérieux et un brin arrogant, contrôlant les allées et venues à Albi. Bref la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi échappe au sens commun, à la banalité, au cours moyen des choses.

Sainte-Cécile d'Albi, une nef unique

Avec une nef unique de 100 mètres de long, les bâtisseurs ont surtout recherché une unité dans le volume plutôt qu'une surenchère à l'élévation, comme ce fut le cas avec la construction des grandes cathédrales picardes. Dans un décor majestueux, la cathédrale, représentante par excellence du gothique méridional, a nécessité plus d'un siècle pour son édification. Le chœur, le parvis, les peintures murales ou les fresques, tout témoigne de la grandeur et de la puissance de Rome voulue par l'évêque Bernard de Castanet face à l'hérésie cathare.

L'intérieur de la cathédrale Sainte-Cécile


L'intérieur de la cathédrale impressione par ses dimensions.

Tous les guides sérieux racontent la genèse de ce monolithe de brique : sa construction à partir de 1282 sur décision de l'évêque Bernard de Castanet, réponse chrétienne tonitruante et sans artifice à l'hérésie cathare; son chantier principal, mené jusqu'en 1390 avec le matériau local, la brique économique et abondante; ses dimensions de géant, 113 mètres de long, 35 de large, 78 de haut, 1900 mètres carrés de superficie de voûtes; et sa transformation par Louis Ier d'Amboise, nommé évêque d'Albi en 1474, soucieux d'atténuer la rigueur défensive de l'ouvrage par un cataplasme flamboyant.

Un jubé parfait, une si magnifique folie

La continuité dans l’espace intérieur a bien failli être rompue à la fin du XVe siècle lorsque l’évêque Louis Ier d’Amboise décide d’élever 
un jubé (tribune transversale en forme de galerie où se pressent les fidèles). Prosper Mérimée, célèbre inspecteur général des Monuments historiques, nourrissait une aversion pour les jubés, « qui me font l’effet d’un trop grand meuble dans une petite chambre ».Mais face à celui de Sainte-Cécile, il ravisa son jugement : « Il est si parfait (...) que l’on a honte d’être raisonnable en présence d’une si magnifique folie. ».

Intérieur de la cathédrale Sainte-Cécile

À droite de l’entrée trône l’autre joyau de la cathédrale, un jubé gothique flamboyant considéré comme le plus beau de l’Hexagone. L’expression « dentelle de pierre » prend tous son sens. Les détails sculptés sont d’une finesse rare, apparaissant presque fragiles. Cette débauche inouïe dans la nef et au-dessus du maître-autel rendrait presque le chœur, en comparaison, plus sobre. Pourtant, derrière le jubé, les statues des personnages de l’Ancien Testament et les dais, au-dessus et à l’arrière des stalles, décorent avec une précision remarquable l’écrin de la châsse de pierre. Quand on pense que le tout nous est parvenu intact, 700 ans après, oui, vraiment, Sainte- Cécile dépasse l’entendement.

La nef de Sainte-Cécile, une profusion de décors

Par respect, choix d'harmonie ou contrainte architecturale, Louis Ierne s'attaquera pas aux extérieurs. Hormis l'ajout du splendide porche côté sud, large guirlande de pierre blanche accolée à la brique et façonnée jusqu'au moindre édicule. Tout ce que Louis Ier d'Amboise voudra de fastueux, il l'exigera à l'intérieur, dont une partie sera exécutée sous l'égide de son successeur, son neveu Louis II d’Amboise. Ce n’est pas rien de pénétrer la nef de Sainte-Cécile. Croyant ou pas, nul ne peut rester insensible à l’invraisemblable profusion de décors voulus par le prélat. Bleu et or des peintures, en lieu et place des voûtes et des parois de briques ; arabesques artistiques jusque dans les moindres recoins; immense scène picturale du Jugement dernier; anges et angelots sculptés en veux-tu en voilà... À l’aube de la Renaissance, les artistes italiens appelés à œuvrer à Albi ont déployé d’immenses talents. Même le grand orgue, plusieurs fois remanié depuis 1736, est à l’unisson, avec ses 3 549 tuyaux en fanons de baleine – le plus grand de ce style en France. 

 



Naval Cathedral of St. Nicholas

Publié le 07/12/2016 à 15:19 par photocosmos Tags : image vie mer histoire cadre cadeau
Naval Cathedral of St. Nicholas

Les clochers baroques dorés et les dômes de la cathédrale de (connue localement sous les Marins de Saint - Nicolas de lacathédrale) se dresse parmi les arbres au bas de Ulitsa Glinki et brille au- dessus des bâtiments résidentiels et commerciaux fades dans la région. Il abrite un certain nombre de révérés 18 e icônes et une amende siècle amené sculpté iconostase en bois. Son beau clocher surplombe le canal Kryukov.

Cathédrale Saint-Nicolas Maritime à Saint-Pétersbourg, en Russie un jour de pluie
Cathédrale Saint-Nicolas Maritime un jour de pluie

La première église a été construite ici en 1743, sur les rives du Kryukov Canal, qui relie les rivières Moika et Fontanka juste au sud de Teatralnaïa Ploschad. La cathédrale et l'espace vert en face de celui-ci sont situés dans un méandre de Kanal Griboedova dans une partie particulièrement pittoresque de la ville.

La zone a été réglée par les marins dans le temps de Peter le Grand et la première, chapelle en bois a été construit pour eux et portait le nom de Saint Nicolas le Thaumaturge. Comme la région a grandi avec la nouvelle capitale, l'impératrice Elisabeth a publié un décret pour construire une église en pierre pour les régiments qui vivent ici. architecte Amirauté Savva Chevakinsky a été chargé de concevoir et de construire. Cependant, avant que la construction puisse commencer, le terrain où la fondation de l'église devait être construite devait être soulevée par deux mètres pour le protéger contre les inondations.

Vue hivernale de la cathédrale St-Nicolas à Saint-Pétersbourg, Russie
Vue hivernale de la cathédrale Saint-Nicolas

La construction de la nouvelle église en pierre a commencé en 1753, et l'autel principal de la cathédrale actuelle a été consacrée en 1760 en présence de l'impératrice Elisabeth. La cathédrale se compose en fait de deux églises, une église supérieure et une église inférieure. L'église est officiellement devenue une cathédrale navale en Juillet 1762 afin de Catherine II. Aujourd'hui, il est l'un des meilleurs - et derniers restants - exemples d'architecture baroque.

Les murs de la cathédrale sont décorées avec des scènes de l'histoire de la marine russe. En 1907, deux plaques de marbre ont été accrochés sur le mur sud de l'église supérieure en l'honneur des marins qui sont morts dans la guerre russo-japonaise en 1904-5.Dans le même temps, sur la place à côté de la cathédrale un monument a été érigé à tous les marins du cuirassé Alexandre III qui ont perdu la vie en 1905.

Clocher de la cathédrale Saint-Nicolas à Saint-Pétersbourg, Russie
Clocher de la cathédrale Saint-Nicolas

La cathédrale abrite 10 icônes spectaculaires cadre d'or qui étaient un cadeau de Catherine la Grande. Les icônes dépeignent saints qui sont célébrés lors des célébrations de la marine russe. Un des lieux les plus vénérés dans la cathédrale est l'image de Nicolas le Thaumaturge, donné à l'église par des marins grecs, qui a été prise de la Russie par les Français en 1812, et est retourné à Nicolas Ier par les Prussiens en 1835.

Cathédrale Saint-Nicolas est l'un des très rares cathédrales de la ville qui n'a pas été fermé à l'époque soviétique. En 1941, il est devenu la résidence officielle du métropolite de Leningrad et Novgorod Alexey (Simanskiy), qui a servi dans la cathédrale 1941-1944 pendant le siège de 900 jours de la ville.

Intérieurs de la cathédrale Saint-Nicolas à Saint-Pétersbourg, Russie
Intérieurs de la cathédrale Saint-Nicolas

En 1989, une plaque commémorative a été installée dans la cathédrale pour honorer les 42 marins qui ont perdu leur vie au large de la côte de la Norvège. L'inscription se lit «À la mémoire éternelle des marins du flotteur russe qui ont été prises par la mer le 7 Avril, 1989."

 

 



la grande rose de la Cathédrale de Reims

Publié le 13/11/2016 à 15:26 par photocosmos Tags : image vie homme france amis histoire livre rose dessous pouvoir anges lecture richesse

La grande rose de la Cathédrale de Reims

 

Communément appelée « Rose » et pourtant sa vaste ouverture oculaire dominant le parvis principal, sa position altière et la richesse de son décor statuaire et de vitraux l’assimilent d’avantage à un œil.

Un œil divin, tant convoité par les désirs ardents de reconnaissance mystique des rois de France. Car c’est ici que se sont succédés 33 couronnements, de Louis le Pieux à Charles X.

Une légitimité qu’obtient Reims de sacrer nos rois grâce à la détention de la Sainte Ampoule. Huile bénite qui aurait servi lors du baptême de Clovis le 25 décembre 498, dans un baptistère dont les vestiges sont aujourd’hui enfouis sous la cathédrale.

Figuration du baptême de Clovis
Le baptême de Clovis représenté sur une plaque en ivoire conservée au musée de Picardie à Amiens

Et tel un regard, la grande rose de la cathédrale située sur sa façade occidentale - comme il est de coutume au nom du triomphe de la lumière sur les ténèbres - est emprunte de sens.

En premier lieu sa forme géométrique, le cercle, est symbole d’éternité, puisque ni commencement ni fin. Il se compose de 12 pétales au nom des 12 apôtres et des 12 tribus d’Israël. Coïncidence divine (?), son diamètre est également d’environ 12 mètres, unité de mesure dont l’invention est largement postérieure (1791).

Grande rose de la cathédrale de Reims
Grande rose de la cathédrale de Reims

Comme bien souvent, l’architecture religieuse est un livre ouvert. Elle allie Histoire et symboliques, passant de la narration à la contemplation. La cathédrale de Reims ne déroge pas à cette règle.

C’est dans ce (saint) esprit que trois thèmes principaux composent la façade de la rose: « Il faut s’intéresser aux thèmes entourant la rose pour en comprendre le sens (…) comme toujours au Moyen Âge les symboliques sont riches » souligne Patrick Demouy, médiéviste Rémois.

Sur le portail central, le couronnement de la vierge assisté par les anges est à l'honneur cohabitant avec le thème christologique. Ils sont représentés par une riche ornementation statuaire, et représentent deux thèmes fondamentaux de l’architecture religieuse pour les pays judéo-chrétiens.

Couronnement de la Vierge © Tony Bowden - CC BY-SA 2.0
Le couronnement de la Vierge

La troisième thématique, royale, est spécifique à la cathédrale de Reims. Elle est en accord avec sa vocation et son usage. Pour en marquer la singularité, elle se lit verticalement, comme pour rompre avec la lecture religieuse du reste de la façade. On y découvre le sacre des rois d’Israël David et Salomon et le combat de David et Goliath, métaphore du combat contre le mal. Fort rappel que le roi est un nouveau David, symbole d'une royauté sacrée par excellence dans le nouveau testament. 

Non loin, une longue galerie de rois entoure le baptême de Clovis. Légitimes témoins ancestraux de l'homme venu recevoir la couronne de France

Galerie des Rois de la cathédrale de Reims
Détail de la galerie des rois de Reims

La rose, objet d'une actuelle minutieuse rénovation suite aux détériorations de la Première Guerre mondiale, est à la croisée de ces grandes thématiques. Elle symbolise la pureté dans laquelle Marie, sous forme de vitraux, est représentée comme la première ressuscitée et offre la promesse d'une vie éternelle. Comme pour convaincre les plus sceptiques, elle est entourée des statuts représentant les pèlerins d’Emmaüs, témoins de la résurrection du Christ.

reims-cathedrale_notre-dame_rose1_cf.canon
Détail de la grande rose de Reims

Et c'est le Christ en personne qui, au dessous de la rose et sous forme de statuaire, couronne sa mère. Rappelant ainsi au commun des mortels que le pouvoir légitime ne peut venir... que d'en haut!

Couronnement de la Vierge par le Christ (c) Tony Bowden
Couronnement de la Vierge par le Christ

 



La grande rose de la Cathédrale de Reims

Publié le 10/11/2016 à 20:39 par photocosmos Tags : image vie homme france amis histoire livre rose pouvoir anges lecture richesse
La grande rose de la Cathédrale de Reims

 

Communément appelée « Rose » et pourtant sa vaste ouverture oculaire dominant le parvis principal, sa position altière et la richesse de son décor statuaire et de vitraux l’assimilent d’avantage à un œil.

Un œil divin, tant convoité par les désirs ardents de reconnaissance mystique des rois de France. Car c’est ici que se sont succédés 33 couronnements, de Louis le Pieux à Charles X.

Une légitimité qu’obtient Reims de sacrer nos rois grâce à la détention de la Sainte Ampoule. Huile bénite qui aurait servi lors du baptême de Clovis le 25 décembre 498, dans un baptistère dont les vestiges sont aujourd’hui enfouis sous la cathédrale.

Figuration du baptême de Clovis
Le baptême de Clovis représenté sur une plaque en ivoire conservée au musée de Picardie à Amiens

Et tel un regard, la grande rose de la cathédrale située sur sa façade occidentale - comme il est de coutume au nom du triomphe de la lumière sur les ténèbres - est emprunte de sens.

En premier lieu sa forme géométrique, le cercle, est symbole d’éternité, puisque ni commencement ni fin. Il se compose de 12 pétales au nom des 12 apôtres et des 12 tribus d’Israël. Coïncidence divine (?), son diamètre est également d’environ 12 mètres, unité de mesure dont l’invention est largement postérieure (1791).

Grande rose de la cathédrale de Reims
Grande rose de la cathédrale de Reims

Comme bien souvent, l’architecture religieuse est un livre ouvert. Elle allie Histoire et symboliques, passant de la narration à la contemplation. La cathédrale de Reims ne déroge pas à cette règle.

C’est dans ce (saint) esprit que trois thèmes principaux composent la façade de la rose: « Il faut s’intéresser aux thèmes entourant la rose pour en comprendre le sens (…) comme toujours au Moyen Âge les symboliques sont riches » souligne Patrick Demouy, médiéviste Rémois.

Sur le portail central, le couronnement de la vierge assisté par les anges est à l'honneur cohabitant avec le thème christologique. Ils sont représentés par une riche ornementation statuaire, et représentent deux thèmes fondamentaux de l’architecture religieuse pour les pays judéo-chrétiens.

Couronnement de la Vierge © Tony Bowden - CC BY-SA 2.0
Le couronnement de la Vierge

La troisième thématique, royale, est spécifique à la cathédrale de Reims. Elle est en accord avec sa vocation et son usage. Pour en marquer la singularité, elle se lit verticalement, comme pour rompre avec la lecture religieuse du reste de la façade. On y découvre le sacre des rois d’Israël David et Salomon et le combat de David et Goliath, métaphore du combat contre le mal. Fort rappel que le roi est un nouveau David, symbole d'une royauté sacrée par excellence dans le nouveau testament. 

Non loin, une longue galerie de rois entoure le baptême de Clovis. Légitimes témoins ancestraux de l'homme venu recevoir la couronne de France

Galerie des Rois de la cathédrale de Reims
Détail de la galerie des rois de Reims

La rose, objet d'une actuelle minutieuse rénovation suite aux détériorations de la Première Guerre mondiale, est à la croisée de ces grandes thématiques. Elle symbolise la pureté dans laquelle Marie, sous forme de vitraux, est représentée comme la première ressuscitée et offre la promesse d'une vie éternelle. Comme pour convaincre les plus sceptiques, elle est entourée des statuts représentant les pèlerins d’Emmaüs, témoins de la résurrection du Christ.

reims-cathedrale_notre-dame_rose1_cf.canon
Détail de la grande rose de Reims

Et c'est le Christ en personne qui, au dessous de la rose et sous forme de statuaire, couronne sa mère. Rappelant ainsi au commun des mortels que le pouvoir légitime ne peut venir... que d'en haut!

Couronnement de la Vierge par le Christ (c) Tony Bowden
Couronnement de la Vierge par le Christ

 



seul, il a construit une sublime cathédrale !

Publié le 03/09/2016 à 18:31 par photocosmos Tags : image vie homme travail bleu

seul, il a construit une sublime cathédrale !

Justo Gallego est un tout simplement extraordinaire. Depuis 53 ans, cet espagnol courageux et obstiné consacre chacune de ses journées à la construction d’une cathédrale… Résultat : un chef-d’oeuvre de toute beauté !

Pourtant, cet homme illettré n’est ni architecte, ni ingénieur. Juste « un travailleur » comme il le dit lui-même dans la vidéo qui va suivre. D’ailleurs, lorsqu’il a posé la première pierre de l’édifice, en 1963, il n’y connaissait rien. Il lui a donc fallu tout apprendre.

Source : Great big story

Mais, poussé par sa détermination et sa foi, il a réussi l’impensable. Non seulement c’est gigantesque mais, en plus, c’est magnifique !

Source : Great big story Source : Great big story

Alors, certes, sa cathédrale, située à Madrid, est encore loin d’être finie. Mais peu importe : à 90 ans passés, Justo Gallego continue d’enfiler le bleu de travail chaque matin pour faire avancer son oeuvre.

Source : Great big story Source : Great big story

Pour autant, il ne se fait guère d’illusion : il sait qu’il ne vivra pas assez longtemps pour terminer le chantier de sa vie. Mais, là encore, ça n’est pas l’essentiel. Son seul voeu ? Être enterré dans « sa » cathédrale !

 



La nécropole de la Basilique Saint-Denis

Publié le 30/06/2016 à 13:59 par photocosmos Tags : monde enfants france art
La nécropole de la Basilique Saint-Denis
 

La cathédrale gothique de Saint-Denis abrite un grand musée de sculptures funéraires. C’est en effet dans cette basilique dédiée au premier évêque de Paris que les rois de France ont trouvé une sépulture.

Saint-Denis

Une dernière demeure pas si tranquille que cela : durant la Révolution, la colère des Parisiens s’est reportée sur les tombes des monarques qui ont toutes été profanées. Que l’on se rassure, le lieu a retrouvé sa quiétude. Et même les soirs de célébrations au Grand stade, que ce soit lors des matchs ou des concerts géants, les vivats de la foule ne troublent pas la tranquillité du lieu. Qui se visite incognito hors des sentiers battus.

Un trésor bien gardé

Replongeons-nous dans l’âge mérovingien. A cette époque, Saint-Denis s’appelle La Franciade. C’est une grande foire où s’échangent, aux portes de Paris, des marchandises parfois venues de très loin.

Saint-Denis

Témoins ces milliers d’objets retrouvés dans les sous-sols au cours de fouilles qui avaient tout de pêches miraculeuses : un bonnet tricoté, une paire de patins à glace, une tablette d’écriture en ivoire, des statuettes à l’effigie du premier évêque de Paris, la tête tranchée reposant dans sa main… Car la légende de Saint-Denis veut qu’il ait parcouru 6 km, la tête coupée, avant de s’effondrer.

C’est à cet endroit que l’on a d’abord construit une abbaye, puis une cathédrale fréquentée par des milliers de pèlerins.

L’abbé Suger, un génial bâtisseur

C’est sur l’emplacement de l’ancien édifice carolingien que l’abbé Suger, « l’inventeur » du gothique conçoit, à la fin du XXIè siècle, un bâtiment à l’élévation impressionnante, posé sur une forêt de colonnes et éclairé par des ouvertures immenses ornées de vitraux multicolores.

VitrauxVitraux

Le style fait rapidement école et le nord de la France se couvre de bâtiments religieux à la modernité étonnante et qui rivalisent d’audace.

Monarques endormis

Au-delà de la beauté du lieu, c’est la nécropole royale – elle se visite tous les jours à 11 heures et 15 heures et le dimanche à 12h30 et 15 heures - qui donne à Saint-Denis tout son intérêt. 42 rois, 32 reines, 60 princes et princesses y ont reposé. Devenu musée, le site ouvre sur une première série de 70 « gisants », impressionnantes figures de calcaire aux yeux ouverts commandées par Saint-Louis à la mémoire de ses ancêtres.

Trésor1 - Buste de Marie d'Anjou, épouse de Charle VII et ainsi Reine de France de 1422 à 1461.
2- Tombeau de François 1er, de Claude de France et de leurs enfants.

Il ne faut pas manquer la chapelle des Bourbons avec le petit cœur de Louis XVII conservé dans un vase de cristal rempli d’alcool. Dans une boîte posée en hauteur, des « parties du corps » du Roi Soleil rescapées des pillages successifs. Des mausolées célèbrent la mémoire des grands souverains à commencer par celui du bon roi Dagobert, le premier à être enterré ici.

SacristieVoici la sacristie de la basilique de Saint-Denis, lieu de cérémonie.

Si le temps le permet, une escapade dans les environs permet de découvrir, à deux pas, une ancienne abbaye qui abrite aujourd’hui l’internat de la Légion d’honneur. 400 jeunes filles de 10 à 18 ans y apprennent les bonnes manières, en uniforme et loin des tentations du monde.

 



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Publié le 01/04/2016 à 14:04 par photocosmos Tags : image histoire monde france photos peinture richesse patrimoine

 la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi, cette merveille architecturale française à la beauté magistrale

Véritables symboles, pendant très longtemps, de la puissance de la chrétienté, les cathédrales sont souvent très impressionnantes. C’est le cas notamment de celle de la ville d’Albi, qui se distingue par une architecture atypique.

Dans la ville d’Albi, dans le sud de la France, se dresse un gigantesque bâtiment : la cathédrale Sainte-Cécile. Construite durant deux siècles, de 1282 à 1480, elle domine désormais leTarn, le département où se trouve Albi, avec un clocher culminant à 78 mètres.

 

La cathédrale impressionne particulièrement ses visiteurs par des dimensions incroyables, puisqu’elle mesure 113 mètres de long pour 35 mètres de large, mais aussi et surtout par son style architectural : d’un style extérieur austère car fait de briques, elle présente une disposition intérieure bien plus soignée, faite d’une grande richesse artistique et de nombreux détails.

Symbole de cette profusion de beauté et de détails, l’édifice accueille de nombreuses oeuvres que les visiteurs se pressent d’admirer, comme une immense peinture murale du Jugement dernier, la plus grande au monde. Le bâtiment est d’ailleurs inscrit au patrimoine mondiale de l’UNESCO avec la cité épiscopale d’Albi et figure parmi les cathédrales les plus visitées de France.

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La cathédrale Saint-Cécile, l’un des emblèmes français du catholicisme, est désormais plus qu’un symbole religieux, puisqu’elle revêt une dimension culturelle certaine, par son histoire ou par son architecture.

 

 



la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi-1

Publié le 01/04/2016 à 14:02 par photocosmos Tags : photos image monde france histoire peinture richesse patrimoine

la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi, cette merveille architecturale française à la beauté magistrale

Véritables symboles, pendant très longtemps, de la puissance de la chrétienté, les cathédrales sont souvent très impressionnantes. C’est le cas notamment de celle de la ville d’Albi, qui se distingue par une architecture atypique. 

Dans la ville d’Albi, dans le sud de la France, se dresse un gigantesque bâtiment : la cathédrale Sainte-Cécile. Construite durant deux siècles, de 1282 à 1480, elle domine désormais leTarn, le département où se trouve Albi, avec un clocher culminant à 78 mètres.

 

La cathédrale impressionne particulièrement ses visiteurs par des dimensions incroyables, puisqu’elle mesure 113 mètres de long pour 35 mètres de large, mais aussi et surtout par son style architectural : d’un style extérieur austère car fait de briques, elle présente une disposition intérieure bien plus soignée, faite d’une grande richesse artistique et de nombreux détails.

Symbole de cette profusion de beauté et de détails, l’édifice accueille de nombreuses oeuvres que les visiteurs se pressent d’admirer, comme une immense peinture murale du Jugement dernier, la plus grande au monde. Le bâtiment est d’ailleurs inscrit au patrimoine mondiale de l’UNESCO avec la cité épiscopale d’Albi et figure parmi les cathédrales les plus visitées de France.

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La cathédrale Saint-Cécile, l’un des emblèmes français du catholicisme, est désormais plus qu’un symbole religieux, puisqu’elle revêt une dimension culturelle certaine, par son histoire ou par son architecture.